2ème série

Pour la reprise du Championnat d’Auvergne de deuxième Série et leur premier match en 2013, les Chamaliérois n’ont su faire mieux que d’obtenir le nul face à une méritante équipe d’Ennezat qui, comme au match aller, a posé de nombreux problèmes aux rouges et blancs.

L’entame des locaux n’était pourtant pas si désagréable pour les nombreux courageux venus garnir les travées du stade Chatrousse. Sur leur première véritable offensive, les stadistes ouvraient même la marque par le bulldozer Patrick Deyveaux-Gassier qui franchissait en force la ligne d’embut adverse. Jérôme Rougier transformait et donnait sept points d’avance aux siens (7-0).

Malheureusement, la pluie redoublait de violence et le terrain, qui avait déjà subi les fougueux assauts des juniors et des cadets du club la veille, devenait de plus en plus difficile à pratiquer. Ainsi, sur une tentative de pénalité adverse manquée par le botteur noir et blanc mais bien suivie par l’un de ses coéquipiers, Ennezat recollait à 7-7, score à la pause.

Il n’y avait alors guère que les innombrables admiratrices de Nicolas Sanitas, qui s’étaient d’ailleurs faites rares sur le bord du terrain compte tenu des conditions atmosphériques apocalyptiques du jour, pour attendre quelque chose de la deuxième mi-temps, à savoir que les bains de boue à répétition rendent la peau du trois quart centre chamalièrois encore plus douce qu’elle ne l’est déjà.

Les amateurs de rugby, eux, savaient qu’ils ne seraient pas gâtés. Manquant d’allant, de réalisme aussi parfois, Chamalières se retrouvait menée au score suite à un nouvel essai d’Ennezat à vingt-cinq minutes du terme (7-12). La première défaite à domicile de la saison semblait alors se profiler inéluctablement, d’autant que les en-avant et autres balles perdues en touche continuaient à se multiplier.

C’était sans compter sur Tom Barontini, grand têtu devant l’éternel, qui gâchait un trois contre un en bout de ligne pour prouver que oui, il était capable comme son illustre comparse Damien Chouly d’une hyper extension du bras droit pour aplatir le ballon sur la ligne. 12-12, balle au centre.

Hélas ! Chamalières ne parvenait pas à maintenir le rythme qu’elle avait redonné de façon trop éphémère à la partie, et le score ne bougeait plus. Un nul qui provoquait une joie exhaustive chez les visiteurs et une légitime déception chez les rouges et blancs, qui devront se montrer beaucoup plus efficaces et pragmatiques dimanche prochain sur les terres de l’AIA s’ils souhaitent réellement disputer la montée en 1ère Série, qui promet d’être très convoitée jusqu’à la fin de la saison.

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Temps incitant à une consommation effrénée de vin chaud.
Arbitre : M. Reynes.
Score à la mi-temps : 3 - 10.

Points BAC : Deux essais (Girard JM, Tosoni), deux transformations (Forlay), un drop (Forlay) et une pénalité (Forlay).
Points Pays de Thiers: Un essai, une transformation et une pénalité.

Bilan disciplinaire :
BAC : Deux cartons jaunes (Labalte, Rodari) et deux cartons blancs (Fauritte, Derouet).
Pays de thiers : Deux cartons jaunes et deux cartons blancs.

Equipe :
1 Do Carmo - 2 Rabino J - 3 Fauritte - 4 Pipet © - 5 Derouet
6 Ahond - 7 Quinet - 8 Girard PY - 9 Labalte - 10 Goy
11 Castro - 12 Sabatier - 13 Martinez - 14 Barrière - 15 Forlay

Remplaçants : 16 Tosoni - 17 Raymond - 18 Pilandon
19 Rodari - 20 Girard JM - 21 Rochefort - 22 Cazenaz

Résumé :
Comme vous l’avez peut-être remarqué à la lecture de la fiche ci-dessus, je commence clairement à manquer de qualificatifs et autres superlatifs pour décrire les conditions météorologiques endurées par nos joueurs. Trois dimanches de temps de chiotte et de terrains en mode « thalasso – bain de boue » ont mis à mal le beau jeu développé par le BAC en début de saison ainsi que les organismes les plus fragiles (c’est-à-dire le mien).

Vous dire que le spectacle ne fut pas le plus brillant de la saison pour les spectateurs regardant autre chose que leur verre de vin chaud est donc inutile. Surtout que l’arbitre du jour eut le coup de sifflet facile, bien aidé par les quelques plongeons et autres mains qui traînent dans les regroupements. C’est d’ailleurs Blanzat qui les premières occasion d’enquiller mais Bruno Martinez loupe par deux fois les perches. Les visiteurs, montrant plus d’allant en ce début de match, profitent du replacement un peu lent des jaunes et noirs pour trouver la faille plein centre et aller ouvrir la marque.

Les locaux répondent par une brève période de domination face à des thiernois qui enchaînent les fautes. Gabriel Forlay tente avec succès de battre le record du drop le plus proche de la ligne d’en-but et ramène les siens à 7-3. Un feu de paille dans cette mi-temps globalement dominée par Thiers qui vit des erreurs blanzatoise comme « l’essai de contre par derrière sur renvoi aux 22 » (copyright Yannick Dumas) de Miguel Castro. Le BAC va même finir la période à 13 suite aux cartons reçus par Cédric Fauritte (pour un plaquage haut loin d’être évident) et Julien Labalte (pour un rucking considéré comme inutile). Le PTR se contente de 3 points pour porter le score à 10-3.

Alors que certains grelottent déjà, la seconde reprise va avoir une physionomie différente. Blanzat met plus de pression et fait déjouer son adversaire. Cela profite à Jean-Michel Girard qui intercepte et, contrairement à Miguel Castro à Varennes ou Gilles Pradat la saison dernière face à Lapalisse, va pointer entre les perches. Une nouvelle erreur de passe est à l’origine de l’essai suivant. Benoît Sabatier se retrouve miraculeusement avec le ballon, tourne sur lui-même pour trouver le sens de la marche et expédie son 115ème coup de pied à suivre de la saison. Alors qu’il est à la lutte avec l’ailier adverse, les deux hommes vont voir passer Julian Tosoni (dont tout le monde se demande encore comment il est arrivé là) passer en piqué comme un Stuka allemand lors de la guerre de 40 (et avec le même bruit de frottement dans l’air désagréable) et s’enrouler autour du ballon pour aplatir en coin. Gabriel Forlay transforme depuis la touche.

La suite sera décousue avec de nombreuses fautes et une nouvelle poignée de cartons. Côté blanzatois, ce sont Anthony Rodari (suite à une bagarre au ralenti entre mecs malades) et Christophe Goy (pour un ballon gratté) qui ont le droit d’aller se réchauffer sur la touche. Blanzat tient bon et se nourrit des erreurs adverses comme lorsque que Loïc Quinet et Benoît Sabatier forment une inédite équipe de beach volley pour empêcher une pénaltouche de sortir (rendez-vous aux jeux de Rio en 2016).

Malgré tout, Thiers a une ultime occasion d’accrocher le bonus au coup de sifflet final mais le buteur rate la pénalité en face des poteaux. Une bonne opération donc pour le BAC qui distance son adversaire du jour et prend l’avantage sur lui en cas d’égalité (5 points terrain contre 4).

Langeac : 2 essais, 1 transformation et 3 pénalités
Varennes : 1 essai transformé et 3 pénalités

La bonne chambrée de spectateurs qui avait bravé la météo annoncée (finalement il faisait un temps idéal pour jouer au rugby) a assisté à un match équilibré entre une équipe de Varennes qui avait besoin de points pour sauver sa saison et celle de Langeac, première au classement, mais qui, visiblement n’a pas entièrement digéré la trêve, faute de retrouver des joueurs assez nombreux aux entraînements…

Les équipes occupaient alternativement le camp adverse, et à ce jeu, c’est l’équipe de Varennes qui marquait la première sur pénalité à la 11ème minute, alors que Philippe Bordes, peu en réussite ce dimanche, ratait deux occasions aux 5ème et 20ème minutes. Quand les jaune et bleu décidaient d’accélérer, ils se montraient dangereux pour l’adversaire et après une bonne pression des avants, quelques passes après contact, une belle action envoyait Max Mallet toujours très disponible derrière la ligne à la 23ème minute. 7 à 3 avec la transformation de P Bordes. Alors que l’on aurait pu supposer que les locaux allaient prendre le match à leur compte, c’étaient les visiteurs qui contrattaquaient sur un ballon rendu au pied et la défense langeadoise était passée en revue sur 70 mètres, placages manqués ou même pas tentés, pour laisser filer l’ailier varennois derrière la ligne, à la 29ème minute. 7 à 10 avec la transformation. Langeac occupait alors le camp des verts, mais commettait trop de fautes qui permettaient à Varennes de se dégager ou d’obtenir une mêlée. Philippe Bordes réussissait quand même une pénalité à la 33ème minute, à laquelle le buteur varennois répliquait à la 35ème pour permettre à son équipe de virer en tête à la pause, 13 à 10.

Après les citrons, le match était toujours aussi indécis, d’autant que les langeadois ne savaient pas conclure sur leurs temps forts, commettant toujours une faute près de la ligne adverse, laissant ainsi aux varennois le loisir de se dégager. Et il fallait bien aux locaux le talent d’Alex Engel pour relancer son équipe, et le physique d’Adrien Mallet qui concluait une action de 50 mètres derrière la ligne à la 53ème. Avantage Langeac 15 à 13. P Bordes rajoutait 3 points sur pénalité retournée par l’arbitre à la 60ème, mais le buteur vert répliquait à la 62ème. 18 à 16. Les langeadois avaient la bonne idée de jouer le plus souvent dans le camp adverse et les varennois de rendre les ballons à Alex Engel qui n’en demandait pas tant. Philippe Bordes rajoutait 3 points à la 72ème, scellant une victoire qui aurait dû se profiler bien plus tôt sans des mauvais choix et des fautes aujourd’hui sans conséquences. Dimanche prochain à Thiers, de tels errements coûteraient sans doute cher

Un sursaut d'orgueil pour le XV de la VALLEE VERTE qui arrache le nul
Après une entame de match rude, surtout du coté des avants, face à une équipe d'Aigueperse qui mettait la pression, les locaux se mettait à la faute et concédaient 4 pénalités face aux poteaux adverses, heureusement pour les verts et blancs les buteurs rouges et blancs, n'étaient pas dans leur bon jour.

Dans un champ de boue inomable, les deux équipes se neutralisaient, Fougeras ouvrait le score en début de 2ème mi-temps par une pénalité. Les visiteurs ripostaient à la 61ème minute. Les Dieux du rugby ne sont décidément pas avec la Vallée Verte cette saison car à 2 minutes de la fin, l'arbitre sifflait une pénalité en faveur des locaux à 30 mètres, légèrement à gauche des poteaux mais hélas, le ballon échouait sur le poteau.

La fin du match était sifflée sur un score de parité de 3 à 3,

Dimanche prochain, le club se déplace à Varennes, actuellement 7ème à 7 points de la Vallée. Déplacement en bus; Le lieu de départ et l'heure vous seront communiqués à l'entrainement vendredi,

Pierrick a écrit:Match nul 13-13 , quelqu'un aurait d'autre résultats ?

Thiers : 3 essais, 2 transformations, 3 pénalités
Langeac : 1 pénalité

A la lecture du score, on pourrait penser que les langeadois ont pris l’eau de toutes parts sur la pelouse du stade A Chastel détrempée par une pluie fine et intermittente. Mais il n’en fut rien et à part l’erreur de défense de la 1ère minute qui permit aux thiernois de marquer en coin, les 18 joueurs altiligériens présents sur le pré ont fait honneur à leur maillot, montrant du courage et une combativité de bon aloi face à des adversaires déterminés ce dimanche à sauver leur saison, c'est-à-dire pour eux de garder des chances de monter en 1ère série.

Philippe Bordes diminué par une forte grippe n’était pas dans un bon jour et enquillait une seule pénalité à la 32ème, alors qu’à leur essai transformé de la 1ère, les grenats avaient rajouté 9 points sur pénalités. 16 à 3 à la mi-temps, les jaune et bleu n’avaient pas su concrétiser leurs temps forts et cela allait se confirmer en seconde période ou les locaux étaient souvent obligés de faire de multiples fautes, souvent dans leurs 22 mètres, que les langeadois, obligés de revenir au score jouaient à la main ou en recherchant la touche. Et c’est sur un contre parti de loin, à la 45ème minute, que les grenats ajoutaient un nouvel essai entre les perches profitant d’une supériorité numérique et de placages manqués de leurs adversaires. 23 à 3, la messe était dite mais les jaune et bleu occupaient le plus souvent le camp adverse, sans résultat malgré les fautes répétées des locaux. Ceux-ci rajoutaient même un essai à la 79ème minute après un magnifique « squeeze- ball » interdit à ce niveau, comme la cuiller qui coûta, elle, un carton jaune à l’ailier langeadois…

Décidément, ce n’était pas le jour du RCL, trop diminué par l’absence de cadres, mais qui on le répète n’a pas démérité face à des thiernois toujours provocateurs mais possédant des joueurs aux qualités indéniables. Rendez-vous dimanche prochain au stade Léo Lagrange où le RCL recevra Ennezat et devra montrer un meilleur visage pour conserver ses chances de montée.

Fiche technique :
3 février 2013, 13 heures 45.
Temps frais mais agréable.
Arbitre : M. Andre Poyaud.
Score à la mi-temps : 27 - 3.
Bonus offensif pour Blanzat.

Points :
BAC : Neuf essais (Martinez 2, Goy, Sabatier, Ahond, Fauritte, Do Carmo, Montavit, Rodier M), cinq transformations (Martinez) et une pénalité (Martinez).
Adversaire : Une pénalité.

Bilan disciplinaire :
BAC : Deux cartons blancs (Do Carmo, Montavit).
Adversaire : Un carton jaune.

Equipe :
1 Do Carmo - 2 Rabino J - 3 Fauritte - 4 Quinet - 5 Pilandon
6 Ahond - 7 Girard JM - 8 Rodari - 9 Rochefort - 10 Goy
11 Cazenaz - 12 Sabatier - 13 Martinez - 14 Labalte - 15 Forlay
Remplaçants : 16 Tosoni - 17 Décharmes - 18 Khalfi
19 Montavit - 20 Pradat - 21 Rodier M - 22 Morgado

Pour la toute première fois, l’équipe adverse :
1 Didier - 2 Benoît - 3 Vincent - 4 Picaud - 5 Decours
6 Olivier - 7 Daniel - 8 Damien - 9 Dorian - 10 Paul
11 Yvan - 12 Michaël - 13 Julien - 14 Quiniou - 15 Brian
Remplaçants : 16 Maxime - 17 Defaye - 18 Jimmy
19 Fournial - 20 Brière

Résumé :
Ce dimanche, aucun droit à l’erreur pour le BAC lors de la réception de la lanterne rouge ! Les faibles écarts au classement obligeaient les jaunes et noirs à un bonus offensif lors de cette rencontre, malgré quelques forfaits dans le cinq de devant. Et si le match aller (3-48) laissait augurer d’un match facile, les lempdais avaient tenu bon une heure face à Chamalières lors de la dernière journée et ne devait pas être pris à la légère.

Mais on ne peut pas dire que les blanzatois se soient beaucoup fait peur lors de cette après-midi. Dès l’entame, un cafouillage des arrières visiteurs suivi d’un astucieux dribbling de la seconde ligne locale donne une pénalité à cinq mètre de la ligne. Damien Rochefort la joue vite et envoie Bruno Martinez aplatir en coin. Des essais de Christophe Goy et Benoît Sabatier permettent d’aller rapidement chercher le bonus. L’AIA va crânement tenter sa chance en jouant tout à la main et parvient à mettre en place quelques bons mouvements mais la défense du BAC ne sera jamais totalement prise en défaut et le manque de soutien empêchera les visiteurs d’enchaîner plusieurs temps de jeu.

Le geste du match est probablement lorsque Bruno Martinez est devenu le premier botteur « depuis la Voulte en 1973 » (comme on a pu l’entendre dans les tribunes) à se faire contrer une transformation. Un acte qui est synonyme de Bête à Cuite automatique, vous vous en doutez. Notre fouine avait donc trouvé son nouveau chez lui dès la première période !

La deuxième mi-temps, bien qu’hachée par une litanie de fautes sifflées contre les blanzatois, voit l’écart se creuser largement. On notera l’essai de Cédric Fauritte pour ce match contre son ancienne équipe et son premier capitanat. L’occasion de voir un geste technique bien trop rare de nos jours : La feinte de crochet / emplâtrage du 15 ! A noter aussi que Jean-Michel Girard a fait ses deux premières passes de la saison, toutes deux décisives (Mais il n’en fait qu’à ses compères de la troisième ligne, Fabien Ahond et Adam Montavit).

Avec neuf essais et 58 points, la mission est bien remplie, malgré quelques temps faibles. A la faveur du report des autres matchs (à part Varennes - Aigueperse, 18 - 6), le BAC prend la tête du championnat pour un petit point ! Une bonne nouvelle fêtée lors d’une troisième mi-temps inhabituellement longue à cause de l’horaire avancé du match. Elle aura permis à notre intrépide reporter de mettre la main sur la feuille de match adverse et s’est achevée par une ultime rencontre entre les ex-lempdais de Blanzat et leurs anciens partenaires tard dans la nuit clermontoise !

Langeac : 3 essais, Arnaud Testud, Patrick Chabanon, Maxime Mallet ; 3 transformations de Philippe Bordes, 1 pénalité de P Bordes et 1 drop de Maxime Mallet

Lempdes : 2 essais et une transformation, 1 pénalité

Les langeadois ont voulu trop bien faire sur le terrain du SCAIA Lempdes en prétendant d’entrée au bonus offensif, ce qui est une intention fort louable et dénote une envie de jouer au rugby de façon positive. Mais il faut respecter le jeu et les adversaires, ce que les jaune et bleu ont oublié en certaines occasions. Le rugby commence devant et si la défense adverse n’est pas éprouvée et fixée, il est difficile de la déborder en première intention, surtout que les joueurs du SCAIA possèdent des qualités indéniables malgré leur dernière place au classement et étaient motivés, c’est bien le moins, pour ce match à domicile.

Les lempdais marquaient d’ailleurs les premiers, à la 12ème minute après que les langeadois furent renvoyés dans leur camp par une pénaltouche. 7 à 0 après transformation. Les jaune et bleu vexés occupaient les 22 mètres adverses et par deux fois ne prenaient pas les points face aux poteaux et Arnaud Testud bien lancé pointait en coin. 7 partout avec la transformation de Philippe Bordes. Langeac héritait de nombreuses pénalités ou coups francs, joués à la main très vite, mais souvent pas au bon endroit ou bien le ballon était lâché dans la précipitation… Après une bonne attaque des trois quarts, Patrick Chabanon franchissait la ligne en force en bonne position. 14 à 7 à la 30ème minute. Il fallait ensuite attendre la 41ème pour que P Bordes mette son équipe à l’abri d’un retour lempdais avec une pénalité. 17 à 7. Mais les locaux n’avaient pas dit leur dernier mot et les altiligériens se mettaient trop souvent à la faute, écopant de cartons blancs qui les faisaient jouer à 14 et même pour un instant à 13. Sur une mêlée au départ favorable à Langeac face à ses poteaux, le referee accordait une pénalité aux lempdais qui ne pouvaient pas la rater. 17 à 10, à la 60ème minute, rien n’était joué mais les jaune et bleu prouvaient qu’ils savaient aussi jouer bien au rugby, lançant leurs trois quarts après un bon pilonnage des avants et Maxime Mallet bien décalé pointait en coin à la 70ème minute. 24 à 10. Le même Mallet ajoutait trois points avec un drop. 27 à 10. Les lempdais beaux joueurs ne lâchaient rien, occupaient le camp langeadois mais commettaient des fautes que leurs adversaires jouaient à la main, et sur la dernière récupéraient la balle pour la porter derrière la ligne à la 80ème minute. 27 à 15, score final.

Dimanche prochain, 24 février, réception de Dômes-Sioule au stade Léo Lagrange, à 15 heures.

3 mars 2013, 15 heures.
Temps ensoleillé.
Arbitre : M. Hadj Bachir.
Score à la mi-temps : 7 - 6.
Pas de point de bonus.

Points :
BAC : Un essai (Martinez), une transformation (Forlay) et quatre pénalités (Martinez, Goy, Forlay 2).
Adversaire : Un essai, une transformation, une pénalité.

Bilan disciplinaire :
BAC : Un carton blanc (Rochefort).
Adversaire : Aucun carton reçu.

Equipe BAC :
1 Tosoni - 2 Fauritte - 3 Saint-Martin
4 Derouet - 5 Pipet
6 Quinet - 7 Girard JM - 8 Girard PY
9 Rochefort - 10 Goy
11 Labalte - 12 Sabatier - 13 Martinez - 14 Castro
15 Barrière

Remplaçants : 16 Raymond - 17 Rabino C - 18 Décharmes
19 Montavit - 20 Pradat - 21 Rodier M - 22 Forlay

Résumé :
En ce 3 mars, après pile un mois de repos meublé par des solides séances de physique, les blanzatois entament les premiers lacets de l’ascension finale de leur année. L’Alpes d’Huez de cette saison dont les treize lacets mythiques prennent la forme des cinq rencontres en cinq semaines. Le juge de paix de la deuxième série qui doit permettre aux blanzatois, s’ils ont l’endurance, la vista et l’abnégation nécessaire, d’endosser le maillot jaune à l’approche des phases finales.
Les premiers hectomètres emmènent donc le BAC à Ennezat. Et c’est peu de dire que le premier « raidard » casse les pattes des jaunes et noirs. Peut-être pas encore remis du travail foncier hivernal ou n’ayant peut-être plus l’habitude de jouer par plus de -20°C, ils sont rapidement pris à la gorge par les coups de boutoirs successifs de locaux. Ils ne vont pas beaucoup voir la balle ovale durant le premier quart d’heure et perdent rapidement leurs quelques munitions.

La défense tient toutefois bon et le BAC parvient petit à petit à occuper le terrain adverse. Hélas ! Un nouveau ballon perdu par manque de soutien, un placage manqué et voici une échappée qui se forme. Le dossard n°15 adverse, presque parti de son en-but, accélère tel Alberto Contador vers Verbier en 2009. Les attaquants franchissent la ligne et Ennezat fait donc la course en tête.

Cet essai remet un coup sur la casquette des visiteurs et le RCE perce plusieurs fois au large. S’en suivent une série de situations de sauve-qui-peut où les gestes désespérés s’enchaînent. Sur l’un d’eux, Damien Rochefort écope d’un carton blanc. Mais le refus désordonné de laisser Ennezat marquer paye et, malgré l’infériorité numérique, deux pénalités de Bruno Martinez et Christophe Goy permettent au BAC de revenir à 7-6 à la pause.

En deuxième période, après avoir que les troupes jaunes aient ingurgité quelques bidons et subi une bonne gueulante des entraineurs, il apparaît qu’Ennezat a peut-être laissé passer sa chance. Continuant le bon travail en mêlée et en touche et étant un peu moins chahutés dans les rucks, les blanzatois commencent enfin à mettre la pression sur leurs adversaires. Sur l’un de leurs premiers mouvements construits de la partie, Bruno Martinez file à dame et donne 6 points d’avance au BAC (7-13).

Si les locaux n’abdiquent pas, ils ont tout de même pris un coup sur la tête et ont maintenant du mal à mettre en danger les jaunes et noirs qui sont plus au point physiquement. Malgré la blessure de Julien Labalte et la chute avec KO technique de Christophe Goy, la botte de Gabriel Forlay fait le reste et porte le score final à 10-19.

Une victoire dans la douleur donc, comme à Varennes et à la Vallée Verte au cœur de l’hiver. Mais une victoire très importante, surtout face à une équipe qui vaut sûrement mieux que son classement actuel et qui ne méritait certainement de rentrer bredouille. La prochaine étape conduira le BAC à Aigueperse où la victoire sera obligatoire avant de s’attaquer aux plus hauts sommets de la saison. En danseuse.

Fiche technique :
10 mars 2013, 15 heures.
Temps pluvieux avec orages.
Arbitre : M. Blanchet.
Score à la mi-temps : 6 - 0.
Bonus défensif pour Aigueperse.

Points :
BAC : Deux essai (Rodier M, Martinez), deux transformationq (Forlay) et deux pénalités (Forlay).
Adversaire : Un essai, une transformation, quatre pénalités.

Bilan disciplinaire :
BAC : Trois cartons jaunes (Girard JM 2, Rabino C), un carton blanc (Barrière).
Adversaire : Un carton jaune, un carton blanc.

Equipe du BAC
1 Tosoni - 2 Rabino J - 3 Fauritte - 4 Rabino C - 5 Pilandon
6 Rodari - 7 Girard JM - 8 Girard PY - 9 Rochefort - 10 Labalte
11 Rodier M - 12 Forlay - 13 Martinez - 14 Castro - 15 Barrière
Remplaçants : 16 Raymond - 17 Khalfi - 18 Quinet
19 Ahond - 20 Sabatier - 21 Astorgue - 22 Pradat

Résumé :
Est-il vraiment besoin de s’échiner à écrire le compte-rendu de cette rencontre, sachant qu’elle a été la copie conforme de la précédente à Ennezat ? Première mi-temps complètement ratée, domination en deuxième mi-temps et victoire un peu chanceuse mais vraiment primordiale. La pluie en plus. Hop, fin de l’article, merci m’sieur dame, à la semaine prochaine.

Malgré tout, quelques actions méritent que l’on s’attarde sur cette après-midi d’orage à Aigueperse.

D’entrée de jeu, une première faute jaune et noire offre trois points au SCA. Sur la faute suivante, Mathieu Barrière écope d’un carton blanc pour fautes répétées. Carton blanc pour fautes répétées à la deuxième faute au bout de 5 minutes de jeu c’est, d’après l’expression désormais consacrée, « du jamais vu depuis la Voulte en 1973 ». Mais l’arbitre du jour n’est pas à court de surprises puisque, sur l’action suivante, le n°6 aiguepersois prend lui aussi un blanc pour la toute première faute de son équipe...

Les deux équipes tentent donc de se mettre au diapason en réinventant le rugby. L’arrière local réussi un magnifique « Marque » en dehors de ses vingt-deux tandis que son talonneur réalise un passe à une main en-avant d’une quinzaine de mètre et partie à l’exact opposé de sa cible. Côté blanzatois, c’est un incroyable geste technique synchronisé des deux ailiers Maxime Rodier et Miguel Castro qui viennent se percuter à la réception d’un ballon haut. « Parlez-vous » leur diront les coachs, bien que les deux compères se parlent beaucoup mais s’écoutent rarement et ne se comprennent jamais.

Les deux botteurs vont ensuite rater une pénalité chacun avant que Jean-Michel Girard n’écope d’un carton jaune. Aigueperse en profite pour marquer trois points avant d’être également sanctionné d’un carton. Après une nouvelle pénalité loupée par Gabriel Forlay, la pause intervient sur le score de 6-0.

Dès la reprise, les locaux passent une nouvelle pénalité. Les esprits vont s’échauffer sur une mêlée. Peut-être est-ce ce qui va réveiller les blanzatois. Damien Rochefort joue une pénalité vite et sert le revenant Vincent Astorgue. Le ballon arrive à Mathieu Barrière qui ne peut pas accélérer à cause des ampoules contractées lors de la première édition du tout nouveau trail nocturne Saint-Sauves - Bourg-Lastic. Il sert donc Maxime Rodier qui aplatit en coin. La transformation de Gabriel Forlay permet au BAC de recoller à 9-7.

Une nouvelle échauffourée éclate suite à un mauvais geste sur Jean-Michel Girard dans les balustrades. L’arbitre, ne voulant pas mettre un carton à son beau-frère, son plombier ou le propriétaire de l’appartement de son neveu qui jouent tous à Aigueperse, sort donc Cédric Rabino. Assez énervé, Jean-Michel Girard prend ensuite assez vite un second carton jaune. Le BAC se retrouve à 13 et est mené 12-7 suite à une nouvelle pénalité.

Une fois encore, les coups du sort permettent aux blanzatois de se sublimer. Après un jeu au pied, Bruno Martinez est tout heureux de voir le ballon lui revenir dans les mains et donne pour la première fois l’avantage au BAC. Avec la transformation et deux pénalités, l’horizon se dégage largement pour les jaunes et noirs qui mènent 20-12. La quête du bonus peut commencer mais c’est finalement le SCA qui fait le siège de l’en-but et va finalement marquer un essai et prendre un point mérité.

S'en suivi une longue longue troisième mi-temps (mais moins longue qu'à l'aller quand même) qui nous a permi de découvrir Vensat, son église et son bistrot auto géré par les clients !

Lourde défaite à Chamalières
Chamalières bat Langeac 30 à 0

Chamalières : 3 essais transformés et 3 pénalités
Langeac : 4 cartons, 1 blanc, 1 jaune, 2 rouges

Le match s’était jusqu’alors déroulé sans aucun incident, mais lors des arrêts de jeu, les langeadois, sans doute excédés par les provocations incessantes du numéro 21 adverse qui faisait office de demi de mêlée, se sont laissé aller à des gestes répréhensibles ce qui leur valut deux cartons rouges, dans des circonstances mal définies et où il semblerait que les innocents chamalièrois aient tendu le cou pour se faire égorger, car le referee ne vit que les gestes des jaune et bleu. Toujours est-il que le capitaine du jour, Jean Pierre Bouche n’a pas tenu son rôle qui n’est pas de se faire justice ou alors de toute autre façon…
A part cet incident regrettable qui coûte cher au club, les langeadois hors de forme ont été largement dominés dans presque tous les compartiments du jeu (hors touches et mêlées) par des chamalièrois qui surent proposer un rugby parfois séduisant pour déborder des jaune et bleu dépassés et qui rendaient systématiquement la balle à des adversaires ravis de l’aubaine. Les langeadois ne sont révoltés que de façon épisodique, comme en début de 2ème période où David Courtois venait se proposer dans l’intervalle aux 22 mètres adverses pour filer dans l’en-but et aplatir. Les rouge et blanc, témoins de l’action, se dirigeaient sans protester sous leurs poteaux pour assister à la transformation, mais M l’arbitre ordonnait une mêlée…
Ce n’était pas le jour des jaune et bleu, et leurs avants étaient obligés de se mettre à la faute, écopant de cartons, blanc et jaune qui les faisaient jouer un moment à 13, ce qui usait un peu plus les équipiers restés sur le terrain. Les altiligériens se défendaient tant bien que mal, mais au cours du match encaissaient trois essais qui donnaient le bonus offensif à leurs adversaires aux 8ème, 57ème et 77ème minutes. Au point de vue rugby, il n’y eut pas photo, tant la domination de Chamalières fut évidente, mais on n’enlèvera pas de l’esprit des dirigeants langeadois présents sur le bord de touche, un sentiment d’injustice et de partialité chaque fois que le RCL se déplace à Chamalières. En deux rencontres et aux cartons : Langeac 9, Chamalières 0. Manifestement, le RCL ne sait pas gérer ce genre de match où les provocateurs bénéficient de l’impunité.
Avec trois matches à suivre à la maison et un voyage à Aigueperse, tout est encore permis au classement, mais le RCL doit retrouver son rugby et au plus tôt.

Première défaite à domicile

Blanzat : 1 essai transformé, 1 drop, 3 pénalités
Langeac : 1 essai, 3 pénalités

Il ne manquait pas grand-chose au RCL pour doubler le BAC sur la ligne, ce dimanche 17 mars, sur un stade balayé par un vent d’ouest accompagné d’une pluie glaciale. A la fin du match, les visiteurs étaient acculés sur leur ligne et étaient obligés pour la sauver de commettre faute sur faute, ce qui aurait normalement dû leur coûter une infériorité numérique ou même la sanction au pied des poteaux qui avait été infligée à Langeac, à Blanzat, en des temps pas si lointains. Et les jaune et bleu à qui il manquait 5 points au compteur insistaient avec leur jeu de percussion qui s’est finalement révélé peu efficace face à des adversaires courageux qui croient encore très fort en leur chance de montée. Christophe Jarlier pointait bien en coin, essai valable devant votre serviteur placé à 3 mètres à côté de dirigeants de Blanzat qui peuvent en attester… Mais le referee mal placé, n’avait pas l’idée de demander à son juge de touche et accordait une mêlée aux visiteurs qui résistaient jusqu’au coup de sifflet final.

Blanzat avait commencé le match vent dans le dos et inscrit un drop à la 15ème minute après qu’Alex Engel eut manqué une pénalité bien placée face aux rafales venues de l’ouest. Les jaune et bleu vexés répliquaient par un magnifique essai bien construit et conclu en coin par Christophe Vauzelles. Les jaune et noir profitaient bien du vent, occupaient le camp langeadois et grâce à leur excellent botteur inscrivaient 9 points des 40 mètres, puis des 45 mètres et face aux poteaux, aux 20ème, 22ème ,32ème minutes. Les langeadois auraient pu réduire le score avant la mi-temps mais préféraient jouer à la main une pénalité sous les poteaux et ne parvenaient pas à tromper la bonne défense adverse qui tenait bon face au jeu peu inventif des locaux. 12 à 5 aux citrons, rien n’était joué.

A la 42ème minute, A Engel enquillait une pénalité. 12 à 7. Langeac jetait toutes ses forces dans la bataille et lors d’une attaque qui aurait pu aller au bout, l’excellent n° 13 de Blanzat anticipait et interceptait et après une course de 60 mètres, pointait sous les poteaux. 19 à 7 avec la transformation. Les jaune et bleu avaient pris un coup au moral et avaient du mal à se réorganiser après le coaching de la mi-temps. Ils profitaient quand même du vent pour jouer dans le camp adverse et marquer deux pénalités par Philippe Bordes, aux 60ème et 68ème minutes. Leur domination stérile des 10 dernières minutes leur laissera sans doute des regrets, peut-être de ne pas avoir su bien gérer le match et certainement pour ne pas avoir varié assez le jeu face à une équipe volontaire qui brilla surtout par quelques individualités et sa défense.

Avec deux matches en retard à suivre au Léo Lagrange et la dernière journée à Aigueperse, Langeac peut encore se qualifier, mais il faudra renouveler le match de dimanche en étant beaucoup plus réaliste.

Langeac : 2 essais de Patrick Chabanon, 1 transformation et 4 pénalités de Philippe Bordes
Ennezat : 2 essais, 1 transformation et 3 pénalités

Le score serré reflète bien la partie qui fut indécise jusqu’au bout tant les nazadais motivés voulaient terminer une série de courtes défaites devant les équipes les plus huppées de la poule. Mais après la déconvenue de la semaine précédente sur leur pelouse, les locaux n’avaient pas non plus envie d’un autre échec qui aurait pu les faire douter de leur qualification pour les demi-finales du championnat d’Auvergne.
Philippe Bordes ouvrait le score dès la 3ème minute sur pénalité, mais les noirs occupaient vite le camp des jaune et bleu qui ne parvenaient pas à se dégager et à la 18ème minute ils franchissaient la ligne en force après un bon pilonnage de leurs avants. 3 à 5 et il fallait attendre la 30ème minute pour que Philippe Bordes mette son équipe en tête avec une autre pénalité. 6 à 5.Les deux équipes se neutralisaient et l’on se dirigeait vers la mi-temps lorsque le n° 10 nazadais passa en revue la défense langeadoise pour le coup mal organisée. Essai au pied des poteaux au plus mauvais moment et 6 à 12 avec la transformation. Sur l’engagement, les langeadois vexés obtenaient une pénalité que P Bordes enquillait.9 à 12 aux citrons.
Après la pause, les visiteurs voulaient enfoncer le clou, avec un n° 10 intenable qui échappait aux placages sauf à un à retardement sous les poteaux langeadois qui valait à son équipe d’augmenter son avance. 9 à 15 à la 42ème minute. Les jaune et bleu se devaient de réagir et P Bordes répliquait par une pénalité à la 45ème minute. 12 à 15. C’était le bon moment des jaune et bleu et après une belle attaque classique Patrick Chabanon, qui avait au préalable pris le trou pour transmettre à Max Mallet, qui malheureusement se blessait sur l’action, parvenait à aplatir, à la 55ème minute. Langeac repassait en tête, 19 à 15 avec la transformation. Mais les rugueux nazadais ne s’avouaient pas vaincus et réduisaient le score sur pénalité à la 57ème minute et prenaient même l’avantage à la suite d’une autre sanction à la 65ème. 19 à 21. Mais les langeadois voulaient ce succès et occupaient le camp visiteur. P Bordes manquait deux pénalités et P Chabanon, pour la deuxième fois, à la 73ème minute finissait un bon travail des avants. 24 à 21. La victoire avait choisi son camp et si les noirs d’Ennezat en avaient encore sous la semelle, les jaune et bleu ne lâchaient plus rien.
Rendez-vous samedi 30 mars à 16 heures au stade Léo Lagrange pour le dernier match de la saison à domicile contre les montagnards de Dômes-Sioule qui ont aussi fait une belle saison.