RCV 2012-2013

C’est une équipe creusotine remaniée et en quête de rachat qui se déplace aujourd’hui à Vichy pour tenter de se refaire une santé après sa dernière déconvenue face à Auxerre.
Même s’il n’y a pas encore urgence, la situation des Creusotins s’est envenimée et elle ne leur permet plus de laisser échapper le moindre point au classement. C’est donc dans une position de relégable en puissance qu’ils se rendent à Vichy pour affronter un adversaire guère mieux loti au classement après ses quatre défaites concédées en cinq matches dont une à domicile. Un parcours similaire à celui des Creusotins, mais les Auvergnats ont l’avantage de recevoir ce qui reste appréciable par les temps qui courent, surtout face à une équipe creusotine le dos au mur et donc sous pression.

Un COC diminué

Et pourtant avec une équipe diminuée – Vauchey, Jean-Simon et Labrosse sont suspendus, Dichant est forfait après son KO subi dimanche dernier – les joueurs de Sylvain Guyon et Wilfried Gauthier sont dans l’obligation d’engranger au minimum le point de bonus défensif pour ne pas être distancé par un concurrent direct pour le maintien, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit désormais.

« Nous sommes dans l’obligation de rattraper le faux pas concédé à domicile », assène Sylvain Guyon. « Mais Vichy est dans le même cas que nous, donc ce sera compliqué. Il ne faudra pas répéter les mêmes erreurs que face à Auxerre en gérant au mieux nos temps forts comme nos points faibles, réajuster notre jeu au pied car il y a eu trop d’approximation, mais aussi éviter les cartons et les blessures ».

Plusieurs changements sont à attendre. En première ligne, Moreau fait sa rentrée au poste de pilier gauche, associé à Deleplanque au talonnage et Korkmaz à droite. En 3 e ligne retour de Lefèvre aux côtés de Léo et Dubois, alors que Creuillenet jouera au centre à la place de Follet blessé. Boissard est titularisé à l’arrière. A noter les arrivées dans le groupe de Lamain et Jules.

Le CAP aurait pu se déplacer à Vichy avec un léger doute du à une préparation perturbée par la neige abondante tombée dans le Haut-Doubs. Ce n’est pas avec des entraînements en salle ou sur une petite surface déneigée du terrain synthétique que l’on prépare au mieux un match. Le message des coachs dans ces conditions était simple <>. Le match fut rude, très rude. Les consignes ont été respectées et les joueurs se sont offert une belle victoire bonifiée en guise de cadeau de Noël avant la trêve des confiseurs…

En lever de rideau, l'équipe B défaite par 14 à 5 n'a pas à rougir de sa défaite. En effectif restreint, elle a tenu la comparaison et continue de progresser...

Vichy ouvrait le score dès la 2ème minute sur pénalité. Les locaux dès le début de cette rencontre mettaient la pression avec un engagement maximum en particulier au niveau du pack. Les Capistes ne se laissaient pas déborder et tenaient la comparaison. A la 9ème minute ils récupéraient un ballon qui passait dans plusieurs mains avant de terminer dans celles de l’arrière Pierre Scheidegger qui finissait le travail en franchissant le dernier rempart défensif et en aplatissant en bout de ligne. L’ouvreur pontissalien ne transformait pas (3-5). Les Vichyssois déployaient toute leur énergie pour revenir au score et Pontarlier était sanctionnée plusieurs fois dans cette première mi-temps. Le buteur local passait trois pénalités (17ème, 33ème et 37ème), tandis que la réussite ne souriait pas à l’ouvreur pontissalien dans cette première partie de jeu (deux pénalités manquées contre une réussie et une transformation manquée). A la mi-temps Vichy menait 12 à 8.

Les consignes avaient été respectées dans cette première mi-temps. Si le CAP était mené au tableau de marque, il n’était nullement débordé dans le jeu. Il fallait continuer ainsi, défendre sans compter et jouer à fond les opportunités qui allaient sans aucun doute se présenter au cours du deuxième acte. L’ouvreur pontissalien aidé pour cela par un pack omniprésent dirigeait à merveille la manœuvre, jeu long pour repousser l’adversaire dans son camp et jeu court en contre après récupération du ballon. Sur une de ses ouvertures, le cuir arrivait sur l’ailier Tom Seabella qui débordait la défense vichyssoise par sa puissance et sa vitesse et allait aplatir... avant d’être stoppé par un plaquage dangereux. L’arbitre filait au centre des poteaux et accordait un essai de pénalité qu’Armin Vehabovic transformait (12-15). Vichy revenait dans la course sur une nouvelle pénalité (52ème, 15-15). Puis Tom sur son aile remettait la pression et dans le même registre que le premier essai, débordait de nouveau la défense locale sur une accélération foudroyante et permettait par la même occasion de donner le bonus offensif au CAP (64ème,15-22 après transformation). La tactique mise en place depuis le match à l’extérieur précédent payait enfin. Il fallait maintenant gérer et ne pas se laisser déborder. Vichy piqué au vif allait tout donner pour revenir. Les joutes étaient musclées et l’arbitre avait bien du mal à gérer son petit monde. Le CAP tenait sa victoire à l’extérieur et ne voulait pas la lâcher. Vichy revenait à 18-22 sur une ultime pénalité en fin de rencontre et les joueurs ainsi que les dirigeants accompagnateurs pontissaliens pouvaient exulter au coup de sifflet final.

Au plus mal, un point de bonus défensif à l'extérieur n'aurait pas été une contre performance vu que Vichy sortait de trois victoires consécutives. C’étaient finalement cinq points ô combien importants qui envoyaient le CAP en troisième position de la poule. Vichy n’avait finalement pas eu d’occasion d’essai et était parvenu à rester en course grâce à la précision de son botteur. Le CAP avait, quant à lui, au bout de gros efforts dans le combat et l’engagement rendu une copie plus que conforme aux objectifs. Ah que la victoire est belle dans ces conditions! Maintenant, les Jaune et bleu vont pouvoir souffler durant une courte trêve et reprendre l’entraînement avant d’aborder un troisième déplacement consécutif le 13 janvier prochain au Creusot.

A Beaune, cette saison, c’est souvent la même chanson. Le CSB gagne, mais il ne maîtrise pas complètement son sujet.

Face à Vichy, l’affirmation s’est une nouvelle fois vérifiée. Les hommes de Brice Sarandao ont certes empoché les quatre points (victoire 34-27), leur permettant de conserver la tête du classement, mais ils ont pour la quatrième fois en cinq rencontres à domicile laissé leur adversaire quitter Jean-Guiral avec le point de bonus défensif. Un élément qui ternit leur prestation. « Par rapport à notre dernier match, il y a un léger recul », confirme Brice Sarandao. « Il nous manque à chaque fois ce petit truc. Un moment d’égarement qui nous empêche de tuer le match. »

Samedi, le trou d’air a duré 40 minutes, soit toute la deuxième période. S’agit-il d’une baisse physique ou d’un manque de concentration dû à la qualité de l’acte initial ?

Place à Pontarlier…

Un peu des deux probablement. « Mis à part les dix premières minutes, on réalise une excellente première mi-temps, notamment dans le défi physique. On a tous les ballons, ils prennent des “cartouches” et ils font beaucoup de fautes au sol. Du coup, on était plutôt serein et décontracté à la pause (24-3) », analyse le technicien local.

Si les Bourguignons se sont écroulés par la suite, les Auvergnats ont aussi leur part de responsabilité. Alors qu’ils s’efforçaient de jouer à la main, ils ont changé leur fusil d’épaule en privilégiant l’occupation du terrain. Sous la houlette de Droguet (n°10) et Pointurier (n°15) Vichy s’est repris tactiquement. La justesse de leurs coups de pied a fait déjouer leurs hôtes, constamment mis sous pression. « On leur a rendu tous les ballons. Ils ont également trouvé la parade pour bloquer Sione (Vaioletti). Les changements opérés pour tenter de relancer la mécanique beaunoise n’ont pas permis d’inverser la tendance. Heureusement, le plus dur avait été accompli auparavant.

Place désormais à la prochaine journée et un voyage périlleux à Pontarlier, où la moindre fausse note pourrait se payer au prix fort.


l'équipe de Beaune :
Artero - Thielland, Schlachter, Rivier, Takouachet - (o) Wilson, (m) François - Vaioleti, Carraud (cap), Imani - Boccon, Camuset - K. Malek, Mellan, Sarandao.

Remplaçants : Bize, Abed, Haselbaueur, Augagneur, Fleurus, A. Malek, Drot.

L’équipe réserve n’a pas failli devant son public pour la reprise du championnat en l’emportant contre Vichy (17-5), au terme d’une rencontre maîtrisée. La troisième place du classement est en vue.

Un effectif en forme

Il n’est jamais facile de reprendre le championnat après les fêtes. Surtout à domicile et, qui plus est, lors d’une soirée de gala organisée par le club. Très sérieux lors de la trêve, les hommes du duo Schussler-Huarte ont su répondre présents en se montrant en grande forme et en faisant preuve d’une belle solidarité lors des moments difficiles. Après les vingt bonnes premières minutes, les Beaunois ont commencé à balbutier quelque peu leur rugby commettant de nombreuses fautes de main, le terrain gras et le ballon glissant pouvant expliquer cela. Vichy en a alors profité pour inscrire un essai, lui permettant de basculer à la pause en tête (5-3). Le début de la seconde période est à l’avantage des Beaunois. Multipliant les groupés pénétrants, ils vont mettre au supplice des Vichyssois débordés. Jean-Baptiste Tétu, après un joli coup de pied à suivre, va aplatir le premier essai des vignerons. Julien Lachaud, porté par tout un pack conquérant, s’écroule à nouveau en terre promise. La différence est faite avec les deux transformations de Tétu. Renforcés par le retour aux affaires d’un Thomas Drot, dont la retraite n’aura duré que cinq mois, les Beaunois gèrent la fin avec une solidarité à toute épreuve, repoussant les assauts visiteurs grâce à une défense imperméable. La suite du championnat va être palpitante pour un groupe étoffé et de plus en plus expérimenté.

Le cocb reçoit Vichy au parc des sports dimanche à 15 heures, la victoire est impérative pour conserver les chances de se maintenir en fédérale 2.

Cette fois ci les joueurs du COCB n'ont plus de joker, le maintien passe obligatoirement par une victoire contre Vichy ce dimanche. Cette rencontre avait été reportée en raison de l'état du terrain après le gel.
C'est une partie très difficile qui attend les bleus et rouges car cette équipe de Vichy a réalisé cette saison quelques perfs, comme par exemple ces deux victoires à l'extérieur d'abord contre l'ACBB mais surtout à Auxerre, mais aussi cette raclée infligée aux compiègnois, dauphin de Beaune sur le score sans appel de 30 à 13. Ce groupe s'appuie sur de très bons joueurs au pied comme l'arrière Droguet et également Pointurier mais aussi sur une ligne d'attaque très dynamique ainsi qu'une excellente troisième ligne.
Les creusotins ont sans doute réalisé une de leurs meilleures performances de la saison lors de la rencontre aller en réussissant à faire un match nul 13 à 13 en terre auvergnate.
C'est donc une équipe déterminée qui sera opposée aux auvergnats qui eux aussi feront tout pour gagner, car ils ont encore une petite chance de terminer 4 ème de la poule et donc de se qualifier même si le spectre de la descente s'est éloigne.
Les creusotins auront aussi un regard sur une autre rencontre décalée elle aussi ou les beaunois vont jouer les arbitres puisque ceux ci se déplacent à Gennevilliers qui est un des deux concurrents directs des joueurs du pilon concernant la lutte pour le maintien en fédérale 2, une victoire beaunoise ferait bien les affaires des creusotins.
Creuillenet absent et Deleplanque blessé samedi dernier à Beaune ne joueront pas cette rencontre tandis que Szymkowiak et Dapont feront leur retour dans le groupe de l'équipe première qui aura pratiquement la même composition qu'à Beaune à ces deux exceptions près.
L'équipe 2 du COCB n'en finit pas de gagner et est très solidement installée aux avants postes, une nouvelle victoire consoliderait sa position.

crabe a écrit:dimanche match en retard contre boulogne billancourt pour le rcv
la nationale B de boulogne est forfait