L'épisode 32

EPISODE 32: Coco Dengler dirigeante au XV de la Vallée Verte


Passionnée depuis la première finale que j'ai vu de l'ASM en 78. Dirigeante à Montaigut puis aux Martres de Veyre et nous avons fondés la Vallée Verte( présidente 2 ans après la création)en 1997 avec Philippe Simon et Olivier Coste.Aujourd'hui je suis juste dirigeante, donc polyvalente....

La Vallée verte finit l'année en position de relégable. Est-ce inquiétant pour la 2e partie du championnat ?
La place d'avant dernier est plus qu'inquiétante, mais je positive, tout peut arriver. Le forfait de la semaine dernière nous coûte 2 points en moins au classement. Mais les dernières prestations à la maison sont plutôt encourageantes. Les Dieux du rugby ne sont pas avec nous cette année. On perd à la dernière minute, on arrive à tenir des équipes comme Blanzat ou Langeac. On reçoit les premiers sur les matches restants.

Que manque-t-il à la Vallée Verte pour espérer basculer du bon côté ?
Un leader sur le terrain. L'année dernière nous sommes restés à la 5ème place toute l'année et avons ratés la qualif pour les finales régionales sur le dernier match. Beaucoup de blessés constituant l'épine dorsale de l'équipe : talonneur, 8, ouvreur, centre....ne sont pas tous revenus. Le retour dimanche de notre ouvreur,Fred Dumontel, va certainement être révélateur...ou pas !

Votre forfait à Varennes, c'est un accident ou le mal est plus profond à la Vallée Verte ?
Je vais dire un accident. Nous sommes dans un secteur touristique et agricole. Il suffit que tous les joueurs concernés par ces catégories professionnelles ne soient pas disponibles ce jour là. Ce fût le cas et quelle déception !

Il semble que les bénévoles soient de moins en moins nombreux dans toutes les associations , comment ca se passe chez vous ?
C'est un véritable problème ! Ce sont toujours les mêmes, mais c'est partout pareil. Membre de l'OvalTeam, j'ai des contacts avec beaucoup de dirigeants de club, ne serait-ce que nos adversaires et on vit les mêmes choses. Chez nous, on manque d'anciens, connaisseurs et plus disponibles que nous. Mais personne ne veut prendre de responsabilité. Certains jours, on se demande pourquoi on fait tout ça et puis on se dit que l'on aime vraiment ce sport pour y passer autant de temps !