Poule 8 , 2012-2013

La prochaine saison de Fédérale 3 sera épicée par de nombreux derbys, le Racc et le RCI siégeant en poule 8 avec le Bourges XV et Sancerre.

Ce n'est pas pour déplaire aux aficionados du rugby berrichon, il y aura bien un mini-championnat régional dans le championnat de Fédérale 3 la saison prochaine. Dix équipes dans la poule 8, dont quatre du Berry, que demande le peuple ? « Moi, ça me convient très bien, assure Christophe Métivier. Ça va faire six derbys et des déplacements raisonnables ; la fédération a été un peu plus logique que d'habitude. »

" Jouer en hiver à Sancerre… "

Le président du RCI se délecte à l'avance des duels fratricides entre son RC Issoldunois, le Racc, le Bourges XV et Sancerre : « Cela fera de bonnes journées pour tout le monde. » Et cela pourdrera d'une pincée de piment un championnat qui n'en manquera déjà pas. « Cette poule s'annonce très dense, très homogène, avec des équipes qui se renforcent beaucoup, donc un championnat équilibré, estime, de son côté, David Périgord, co-président du Rac castelroussin qui refuse d'emblée l'étiquette généralement promise à tout relégué de l'étage supérieur. Favoris, nous ? Non, je ne crois pas. »
Ça tombe bien, et c'est déjà de bonne guerre, on pense exactement la même chose dans les couloirs du voisin issoldunois. « Selon moi, l'épouvantail de la poule sera Clermont-Cournon, pour la simple et bonne raison que ce club est l'antichambre de l'AS Montferrand. Après, je pense qu'Isle-sur-Vienne sera également très fort », juge un Christophe Métivier qui a considérablement affûté l'effectif du RCI (voir ci-contre) en prévision de ces franches batailles à venir.
On est nettement moins actif sur le marché des transferts du côté du Racc, mais on compte sur l'expérience du groupe rompu aux joutes de Fédérale 2 pour amortir au mieux la relégation au niveau inférieur. Il en aura bien besoin, ne serait-ce parce qu'un derby ne ressemble à aucun autre match. « Aller jouer en hiver à Sancerre, personne n'aime », résume David Périgord. Et les voyages dans les frimas de l'Auvergne et du Limousin ne s'annoncent guère plus réjouissants.

Fédérale 3 (poule 8 ) : Châteauroux (ex Fed 2), Bourges, Clermont-Cournon(en Fed 2), Isle- sur-Vienne, Sancerre, Guéret, Issoudun, Moulins, Riom, Brioude (promu).

mercato

Depuis l'annonce des arrivées des deuxièmes lignes Louis Périgord et Nicolas Clément, et du centre El Ghannaoui, c'est le calme plat du côté de Chateauroux. Mais les choses pourraient bouger très rapidement, le club espérant finaliser la signature « d'un très bon arrière qu'on connaît bien » dixit David Périgord.
En revanche, au RCIssoudun, comme annoncé, on recrute à tour de bras. Faisant suite à quatre renforts, les ex-Vierzonnais Antoine Tassin, Farid Hani et Sylvain Ruelon ont signé ; ainsi que Andrei Ces (ex-Lunery), de retour dans son club formateur, et Lionel Guéméda, un trois-quart centre qui arrive du midi. « Et le mercato n'est pas terminé », assure Christophe Métivier, à la recherche d'un ou deux piliers supplémentaires

Son maintien en Fédérale 3 assuré, malgré une poule particulièrement relevée, le RC Riom tourne une page avec le retour de Gérard Amblard à la présidence et l'arrivée d'un nouveau staff emmené par Patrick Ladouce et David Bory.

Après 5 ans passés à la tête du club riomois, Philippe Cirotte a décidé de passer la main, entraînant, au passage, la démission de quatre autres dirigeants. Gérard Amblard, habitué du poste, a donc décidé de reprendre du service et se lance avec un nouveau projet sportif.

« Je compte m'appuyer sur l'excellent travail mené ces dernières saisons, notamment en terme de partenariats, de formation et d'accompagnement vers l'emploi des joueurs, insiste le nouveau président. Mais je ne cache pas que je ne partageais pas certaines options, notamment au niveau du projet sportif, plus particulièrement au niveau des seniors ».

Mais Gérard Amblard sait bien que tout ceci ne se décrète pas et que cette construction demandera plusieurs années, en menant de pair ambitions sportives et évolution budgetaire.





Pour commencer, il espère que le club saura rapidement trouver sa place en milieu de tableau. S'il veut continuer et même amplifier la formation, il souhaite, la première saison, mettre l'accent sur l'équipe première, vitrine du RCR. D'où l'arrivée d'un nouveau staff emmené par Patrick Ladouce et David Bory, épaulés par Jean-Luc Montpied et Sébastien Roques.

Les deux anciens joueurs de l'ASM, qui ont l'habitude de travailler ensemble, ont visiblement été séduits par le nouveau projet. Le soutien de Gilles Darlet n'y est sûrement pas étranger. Professeur d'EPS, préparateur mental à l'Université de Clermont et en charge de l'équipe de France universitaire, Patrick Ladouce avait envie de remettre le nez dans un club. Même motivation pour David Bory, qui était éloigné du pré après avoir quitté Saint-Junien et Saint-Léonard-de-Noblat.

Sans chercher à révolutionner le rugby, ils arrivent avec l'envie de faire évoluer le groupe sur plusieurs thématiques comme la conquête, les rucks et les phases défensives, tout en continuant d'entretenir la marque de fabrique riomoise, à savoir l'idée de déplacer rapidement le jeu.

Alors que la reprise de l'entraînement est fixée au 16 août, Patrick Ladouce et David Bory veulent insister sur la rigueur et la discipline : « Nous ne voulons faire peur à personne. Il s'agit avant tout de prendre du plaisir à jouer, s'entraîner et évoluer tous ensemble. »

Toff a écrit:Apparemment Sancerre au coeur de l'hiver ...... boueux !!!!!

La saison 2012-2013 ne sera pas de tout repos pour le XV du Sporting Club de Brioude. Auréolés d'un troisième titre de champion d'Auvergne, les hommes d'Eric Maronne évoluent désormais en Fédérale 3. Pour le coach du SCB, l'objectif est clair, «franchir un cap et jouer le maintien.»

Lundi 13 août, 19 h 15 sur les terrains d'entraînement du Pont de Bois, les rugbymen du SCB ont le sourire. La joie qui les anime en dit long sur le moral des troupes. Tous ont hâte d'entrer dans le vif du sujet. Il est vrai que le profil de cette saison 2012-2013 de Fédérale 3 est plutôt intéressant. Relever le défi physique, faire preuve de plus de vitesse encore et de précision dans le jeu, sortir vainqueur des matches à domicile face, notamment, à Cournon, Riom ou Guéret... la saison promet d'être palpitante si le SCB parvient à, «franchir un cap, explique le coach Eric Maronne, continuer à progresser car à ce niveau, tout va plus vite.» Pour cela, l'entraîneur peut compter sur un groupe solidaire et au potentiel apporté par plus de 70 joueurs ! Deux nouveaux équipiers, Emilien Pélissier et Antoine Marchand, ont signé cet été à Brioude et viendront renforcer les avants. La montée de juniors talentueux permet également au club d'aligner une équipe une et espoir (et non plus réserve) et une équipe 3 qui jouera le championnat de 3e-4e série.

arrivée de Telo Folautanoa (30 ans,Nouvelle Calédonie), grand gaillard de 2 m pour 115 kg qui devrait faire beaucoup de bien au paquet d'avants castelroussin. « Il a le profil d'un sauteur en touche et il peut jouer aussi bien deuxième ligne que troisième ligne. Quand on l'avait vu à l'œuvre, on avait pu constater qu'il était très habile », souligne David Périgord, co-président du Racc.
Il n'y a pas eu de révolution de palais au Racc. Raynald Ferry a quitté la coprésidence (Alain Grollaud et David Périgord restent en place), Bruno Chausson, entraîneur, est retourné à Vierzon (Nicolas Gaillard arrête le jeu et passe dans le staff pour lui succéder) et quelques mouvements de joueurs sont à noter (lire ci-contre). Dont l'arrivée, début septembre, d'un géant calédonien remarqué à l'occasion de la coupe de France à VII aux Chevaliers.

On peut donc parler de stabilité dans les grandes largeurs : « Il faut aussi souligner le retour de blessures de Suzonni (demi d'ouverture) et Chmouranne (talonneur ou 3e ligne) qui nous ont fait défaut la saison passée. » Pascal Deleplanque, qui attend aussi les réponses de plusieurs juniors et les disponibilités de Rabier et Marceau, va pouvoir compter sur l'essentiel des forces vives qui composaient le groupe relégué de Fédérale 2 : « Malgré la descente, je considère qu'on a produit des prestations de bon niveau la saison passée. On a augmenté notre volume de jeu. Il faut conserver l'intensité de la Fédérale 2, préserver nos points forts, la défense notamment, travailler nos lacunes, comme l'efficacité, et s'adapter à cette Fédérale 3, qui a évolué, où tout le monde va vouloir nous battre. »
La poule de dix avec les trois autres clubs berrichons (Issoudun, Bourges et Sancerre) convient au coach du Racc : « Au moins, il n'y a pas de grands déplacements, c'est plus simple pour tout le monde, surtout ceux qui travaillent le week-end et le lundi matin. Quant aux derbys, ce sont des matchs intéressants à jouer, le public répond présent, il y a de la tension… Il y aura aussi d'autres adversaires redoutables, comme Cournon. »

Pas de grands déplacements et des derbys

Si le Racc visera, sans le dire pour le moment, une qualification en deuxième phase, c'est-à-dire une place dans les quatre premiers, il ne fanfaronne pas et se prépare sérieusement : « On a maintenu une séance d'entraînement ludique pendant tout l'été et on a repris, vendredi, la préparation physique dirigée par Yannick Balbon. J'espère pouvoir compter sur un ensemble de 55-60 éléments aux entraînements. » Un premier match amical est programmé le 1er septembre contre Blois aux Chevaliers (16 h 30), suivi d'un stage les 7 et 8 septembre, une deuxième opposition contre la réserve de Montluçon (le 9 septembre) puis la reprise du championnat à Brioude, le 16. Il n'y a déjà plus de temps à perdre pour être fin prêts dans quelques semaines.

l n'était pas là, profitant de ces derniers jours de vacances, mais son nom est revenu à plusieurs reprises dans les conversations, au cours de la première séance d'entraînement. Christophe Garnier, l'entraîneur du RCI, avait laissé les clés à son nouvel adjoint, Victor Varas. Un adjoint loin d'être un inconnu : « J'ai entraîné en Pro D2, à Marmande et Périgueux, en Fédérale 1 à Riberac ; formé des cadres dans le comité du Périgord, précise le nouveau-venu, avec l'accent chantant du sud-ouest. Je connais très bien Christophe, avec qui j'ai travaillé à Périgueux avant qu'il arrive dans le Berry. On est resté lié depuis, et c'est lui qui m'a contacté pour me dire qu'Issoudun cherchait un entraîneur pour l'épauler. Je n'avais pas de club cette saison, j'ai dit " banco " ! »

Voila donc le RCI du président Métivier, pourvu d'un deuxième coach, au CV très avantageux : « Le projet de restructuration du club, aux côtés de Christophe, m'a plu. Il y a beaucoup de choses à faire par ici, où le rugby est un peu en friches. On va essayer de professionnaliser le club, pas dans le sens financier, mais en amenant de la rigueur. » Première illustration, avant d'être livrée en pâture au préparateur physique, Vincent Charloton, la quarantaine de joueurs présents a eu droit à une première « remontée de bretelles » concernant la ponctualité : « C'est le début du respect, sans lequel on ne peut rien faire. »

Des Vierzonnais des Tahitiens des revenants

Ceci dit, le nouveau co-entraîneur ne se prend pas pour un magicien : « On va mettre les choses en place progressivement, il faut stabiliser le club, pour faire venir le public et les partenaires. On ne parle pas d'accession ou de qualification en play-off, juste de se maintenir comme il faut. » Prudent, évidemment, le nouvel entraîneur sait bien aussi, que le RCI a recruté du lourd « grâce à des emplois qu'on a pu leur trouver » : entre les « filières » vierzonnaise (des anciens des Sav qui citent aussi souvent Christophe Garnier…), et tahitienne (avec les deux frères Tautu), il y a de sérieux renforts dans un groupe qui n'a que peu bougé par ailleurs (seul Després quitterait le rugby pour… le football). N'oublions pas les retours au club de joueurs formés à Issoudun : le duo Baronnet-Hebrard a fréquenté la Fédérale 1 et pourrait faire des dégâts deux étages en dessous. On verra plus tard ce que l'équipe 2012-2013 a dans le ventre, pour l'heure on peut juste parler de cru prometteur. La piètre saison précédente semble déjà loin.

Entre retours et arrivées, le RACC semble aussi miser sur la jeunesse cette saison. Gros plan sur deux recrues, Hamid El Ghannaoui et Louis Périgord.

Ils ont des parcours différents mais plusieurs points communs les rassemblent, leur jeunesse tout d'abord, ils ont à peine plus de 20 ans chacun et leur envie de prouver leur valeur dans un groupe dans lequel ils se sentent déjà bien.

Le RACC est un club que Louis Périgord connaît bien. Pur produit de l'école de rugby castelroussine, il n'a connu qu'un seul autre club, celui du RC Paris XV, un club évoluant en Fédérale 3 dont il a porté les couleurs jusqu'à l'année dernière en parallèle à ses études. Mais son retour dans le club de sa jeunesse, Louis Périgord l'a préparé avec sérieux et abnégation. « J'ai entamé une grosse préparation physique depuis mai dernier. Avec mon préparateur, Naim, on a fait un super-boulot qui m'a permis de perdre 20 kg, une obligation pour atteindre les objectifs sportifs que je me suis fixés. »

La valeur n'attend pas le nombre des années

Intégrer le groupe première tout d'abord puis, pourquoi pas gagner une place de titulaire en troisième ligne. Même s'il sait que la concurrence sera rude, avec la présence de Papapshvili, Dubois et l'arrivée du géant Calédonien Folautanoa. Louis en a conscience et sait que le rugby est régi par un principe simple : « Il me faudra faire mes preuves sur le terrain ».
Pour Hamid El Ghannaoui, la situation est un peu similaire. Arrivée cet été en provenance de Pithiviers, club récemment descendu de fédérale 3 en Honneur, le trois quart centre passé par le centre de formation du RC Orléans compte bien miser sur ses qualités de finisseur et de perforation pour accrocher une place de titulaire au centre de l'attaque rouge et blanche, dès le début du championnat. Si certains joueurs mettent parfois un peu de temps à s'acclimater à un nouveau club ce n'est pas le cas d'Hamid, heureux d'avoir signé au RACC.
« Dans ce club je retrouve tout ce que j'aime dans le rugby, l'envie, l'esprit d'équipe projet de jeu sérieux, bref tout va bien. Je suis content d'être ici et de retrouver du plaisir et des sensations. C'est un club avec une ambition sportive et qui me rappelle mes années au RCO. »
Depuis son arrivée à Châteauroux pour raisons professionnelles, tout semble se passer le mieux du monde pour le ¾ centre. « Au club, tout a été fait pour me mettre à l'aise et que tout se passe bien ce qui me rend confiant pour l'avenir. On a du travail mais je suis sûr qu'on réussira. » Une chose est certaine l'amalgame entre nouveaux arrivants et anciens joueurs dépendra en partie la saison du RACC. Et à ce jour, les choses semblent plutôt bien engagées.

Dans deux semaines, le RCGC retrouvera le FC Moulins et le championnat de France de Fédérale 3. Changements sur toute la ligne au programme de cette nouvelle saison. La direction sud-ouest et atlantique est abandonnée et se profilent des adversaires issus de l’Auvergne et du Centre. Une seule connaissance récente pour un derby, la J.A Isle. Si l’opposition change de cap, c’est avec un effectif renouvelé que les vert et noir batailleront pour un objectif ambitieux : qualification pour les deux équipes seniors ! Dès dimanche, les spectateurs et supporters pourront se forger de premières impressions face à Ussel à Cher du Prat.

Un potentiel renforcé… Quantitativement, l’effectif senior ne devrait pas connaître de trop gros soucis pour aligner un nombre satisfaisant de joueurs sur les feuilles de match. Ne serait-ce que par l’arrivée d’une bonne dizaine d’anciens juniors très assidus aux entraînements depuis la mi-aout. On se souvient que Dominique Héritier – il va œuvrer dans la continuité – avait intégré plusieurs d’entre eux dans le quinze fanion, la saison passée. En dehors de la formation locale très sollicitée en 2011/2012 et loin de décevoir, le club a cherché à compléter son groupe en particulier à des postes clefs. Ainsi Kevin Boisseau épaulera Nicolas Puydebois en N°9, un renfort rendu indispensable après « la retraire de Nicolas Gauthier. Une charnière qui voit aussi l’arrivée de Rémi Dereck, jeune ouvreur et botteur, à un poste où « les anciens » Dulac – Deville postuleront toujours. Leur polyvalence et leur expérience devraient être précieuses. De retour cette semaine, Mogotsi a chaudement recommandé son camarade Nsovo Shimange lui aussi tenté par une expérience française. Un apport essentiel car l’alignement en touche, plus précisément en 2ème ligne, n’offrait pas beaucoup d’alternative autour de l’inamovible capitaine Patrick Clément ! Par ailleurs, nous en avons longuement parlé la semaine dernière, l’irlandais Murray Kinsella va apporter sa puissance et ses qualités au centre des lignes arrières. A ces renforts a priori majeurs s’ajoutent d’autres recrues dont certaines ne sont pas encore finalisées définitivement. A noter encore que Guillaume Paré prend la responsabilité de l’entraînement des trois quarts. L’ancien joueur, privé de terrain par des problèmes de dos, a déjà pris ses marques à la satisfaction générale. Enfin, Thomas Bourdon va mettre son tempérament de gagneur au service de la réserve qu’il coachera cette saison alors que Fred Tourbier conserve la préparation physique de l’effectif senior.

Relégué de Fédérale 2, le Rac Châteauroux ne joue pas les gros bras à l’orée d’une saison abordée avec la plus grande méfiance.

Une poule très relevée avec quatre équipes du Berry

" ON NE VA PAS LACHER "
Pascal Deleplanque, qui a repris les rênes de l'équipe en compagnie de David Ligot et de Nicolas Gaillard (successeur de Bruno Chausson), n'est pas du genre à partir en campagne la fleur au fusil. S'il considère que « les deux saisons du Racc en Fédérale 2 ont permis de progresser, des joueurs se sont métamorphosés, on n'avait pas vu du rugby de ce niveau aux Chevaliers depuis de nombreuses années », il se montre d'une extrême prudence à quelques jours du début du championnat. « Notre statut a changé. Ces deux dernières saisons, on était le petit, désormais on va être l'équipe à battre. Le niveau de la Fédérale 3 s'est rehaussé et beaucoup de nos adversaires se sont renforcés (lire ci-dessous). De plus, avec ce démarrage précoce, on risque de ne pas être prêts ».

Le Racc a, comme tout le monde, été averti tardivement d'une première journée programmée le 16 septembre, soit « une semaine, voire quinze jours plus tôt que d'habitude. Les matchs amicaux, les stages, il a fallu tout reprogrammer dans l'urgence ». Les entraînements ont recommencé au rythme d'une séance par semaine dès le 18 juillet, mais la reprise officielle n'a eu lieu que le 17 août. Deux matchs amicaux seulement ont pu être disputés : « Contre Blois (7-19, le 1er septembre), il n'y avait que sept titulaires de la saison dernière. Il manquait encore une dizaine de joueurs majeurs, dimanche, face à la réserve de Montluçon (29-29). » Les contraintes professionnelles des uns et des autres, les vacances que certains n'ont pu prendre que tardivement, sans parler de l'arrivée de la recrue phare, le Néo-Calédonien Folautanoa, programmée le 17 septembre… « Je considère que le meilleur recrutement, c'est d'avoir conservé l'ossature du groupe de l'année dernière ».

Des bases solides

Les Britanniques Williams et Mackintosh sont néanmoins partis sous d'autres cieux, Justine et Galle feront défaut, le club n'a pas trouvé de terrain d'entente avec Limem. Ces départs sont compensés au moins quantitativement, et il est clair que l'effectif ressemblera fort à celui de l'année passée. De surcroît, les blessures à rallonge de Chmouranne et Suzonni sont désormais de l'histoire ancienne, et on peut aussi considérer ces deux joueurs comme des renforts précieux, respectivement pour le paquet d'avants et en qualité de buteur. Le Géorgien Kachirashvili, contrarié par le nombre de mutés l'an dernier, pourra peut-être montrer davantage de choses. Bref, malgré un nombre de joueurs, sans doute trop juste (« avec les blessures, les absences, ce sera certainement compliqué certains dimanches »), le Racc repart sur des bases solides. Les cadres comme Ben Charada, Papashvili voire Vergnolle ont prouvé face à Montluçon que leur état de forme n'était pas si catastrophique que cela. Il faudra certainement se montrer patient pour voir son visage le plus séduisant, ce n'est pas pour autant que le Racc n'a pas d'atouts dans sa besace.

effectif

Départs : Limem (?), Justine (Vichy), Mackintosh (Tulle), Williams, Massé (arrêt), Ramillon, Gaillard (entraîneur), Chausson (entraîneur, Vierzon), Galle (Bordeaux).
Arrivées : Gabet (3e ligne, Privas), Nicolas (2e ligne, Saint-Pierre-des-Corps), Périgord (3e ligne, Paris XV), El Ghannaoui (centre, Pithiviers), Folautanao (2e ou 3e ligne, Nouvelle-Calédonie).
Nouveaux licenciés : Goglins (pilier), Morichon (2e ligne), Mignon (ailier), Lardeau (ailier).
Juniors qui montent en seniors : Zagour (pilier), Fyzer (ailier, arrière), Lefrapper (ailier).
Le groupe
Piliers : Ayoub, Mekki, Moreau, Bouaouiss, Vergnolle, Coupeau.
Talonneurs : Brocvielle, Chmouranne, Morin, Nartz.
Deuxièmes lignes : Folautanoa, Le Bruchec, Nicolas, Vincent.
Troisièmes lignes : Chedal, Dubois, Gabet, Gillet, Papashvili, Périgord, Robinet.
Demis de mêlée : Agadiche, Aguillon, Guibordeau, Litaut.
Demis d'ouverture : Bruneau, Suzzoni.
Trois-quarts centre : Ben Charada, El Ghannaoui.
Trois-quarts aile : Cacavelli, Duchier, Fyser, Mignon.
Arrières : Douçot, Marceau.

David Périgord : « La situation n'est pas rose, mais on ne va pas lâcher le morceau. » -

Désormais coprésident avec Alain Grollaud, David Périgord dresse un état des lieux du Racc quelques mois après la relégation de Fédérale 2.

Saison. « On ne se fait aucune illusion. On descend, on va être attendu dans une Fédérale 3 où le niveau s'est resserré. De plus, on possède un groupe très réduit en quantité, à peine 50 noms pour deux équipes, le championnat démarre très tôt et la préparation n'a pas été homogène pour tout le monde : on risque de souffrir, au moins au départ. On ne se fixe pas d'objectif pour le moment, on verra en deuxième partie. »
Développement jeunes. « On a fait le choix de trouver un salarié (Clément Gabet), qui est joueur, mais avant tout chargé du développement des jeunes au sein du club et à l'extérieur. Le but est d'être enfin capable d'avoir nos propres équipes de cadets et juniors, pour renflouer les rangs des seniors ; d'arrêter de se retrouver dans l'obligation de demander un coup de main aux clubs alentours pour répondre aux exigences fédérales. »
Bureau. Même s'il comprend les motivations des uns et des autres (« il y a une vie à côté du rugby… »), David Périgord « regrette les départs de dirigeants (Raynald Ferry, coprésident, Christophe Le Bruchec…). Quand il y a des gens en moins, forcément cela fait du travail en plus pour ceux qui restent ».
Recrutement. « On a réussi à faire revenir des gens passés par le club (Clément Nicolas, Louis Périgord), mais le recrutement reste très difficile. On a trouvé une opportunité avec le Néo-Calédonien, Telo Folautanoa, liée à sa profession (soudeur). Les exigences financières de certains joueurs de niveaux Fédérale 2 ou 3, notamment des piliers ou des buteurs, sont incompatibles avec nos moyens et notre politique. On ne désespère pourtant pas de dénicher un arrière supplémentaire. Je déplore également que quelques-uns de nos propres juniors aillent jouer ailleurs, préférant le loisir. Le projet qu'on leur propose avec trois entraînements par semaine ne semble pas les intéresser… »
Staff. « Il n'y a eu aucune hésitation, on a misé sur la continuité. On a proposé au trio en place les saisons précédentes de poursuivre sa tâche. Pascal (Deleplanque) et David (Ligot) ont accepté, Bruno (Chausson) a souhaité retourner à Vierzon, il est remplacé par Nicolas (Gaillard), qui arrête de jouer. Je considère que le staff a fait ses preuves. »
Finances. « C'est logique, en descendant d'un niveau, l'aide des collectivités locales baisse. La recherche de partenaires privés n'est pas non plus chose aisée en cette période. Heureusement, le club est sain et on ne va pas se retrouver " à poil ". Il n'y a pas non plus d'hémorragie de joueurs, même si la situation n'est pas rose, on ne va pas lâcher le morceau. »

calendrier

On attaque dimanche

Trois matchs, une pause, c'est le nouveau rythme imaginé par la FFR en Fédérale 3. Les deux derniers de la poule rejoindront l'Honneur régional, les quatre premiers sont qualifiés pour la deuxième phase qui démarrera le 21 avril avec des rencontres aller-retour. Les équipes classées de 5 à 8 finiront leur saison le 7 avril.

Pour le Bourges XV, monter en Fédérale 2 se révèle un objectif plus coriace que prévu. « C'est un objectif raisonnable pour une ville de la taille de Bourges et un club d'un demi-millier de licenciés au budget conséquent de 320.000 €. C'est vrai que la saison dernière nous avons été déçus, révèlent le président, Jacques Boyer et son adjoint, Gilles Le Rallier. Après une première phase tout à fait correcte, nous sommes tombés en 32e, pour avoir manqué un seul match, à Auxerre. Le retour a montré que nous étions bien au même niveau que notre adversaire. Peut-être même au-dessus. Pour l'anecdote, nous venons de battre les Bourguignons, 17-0, en amical ! Il a fallu tirer les conséquences pour bien aborder cette prochaine saison. Il y avait dans notre recrutement deux grandes idées : nous renforcer qualitativement mais aussi quantitativement car il faut du monde lorsque l'on aborde la délicate phase finale qui conduit à la montée. Nous avons eu trois départs principaux : le buteur, Logan, un avant, Summerell et un arrière, Lavrut. Nous avons fait un gros effort au niveau des avants. »
Sont arrivés à Bourges : Rabier (Albi), Daunar (Puc), Morel (Suresnes), Depardieu (Aubigny), Piazzola (Saint-Claude), Leclerc (Vierzon), Chareil (Périgueux).

Le stade Jean-Brivot bientôt rénové

Le président poursuit son état des lieux : « Il fallait, bien sûr, remplacer notre buteur, Ian Logan, par l'Irlandais Eamon Lane. Cette saison, nous pourrons aussi compter sur Jérôme Barabitte, qui vient de l'Isle Jourdan en renfort des lignes arrières, comme Ferraro (retour Orléans), Babeau (Palavas-les-Flots) et Jacquet (Loudun). Eventuellement, notre jeune arrière Andy Pasques commence à botter. En ce qui concerne l'entraînement, si la responsabilité reste confiée à Marc Jourdaine, nous avons le renfort de François Lagarde qui, avant d'aller à Sancerre, avait opéré dans le sud-ouest. Un plus, aux côtés de Dupuis et Pommerette. »
En ce qui concerne l'organisation générale, on sait que le club a un grand projet : s'installer définitivement et entièrement au stade Jean-Brivot. Le déménagement aurait dû être total pour l'ouverture de la saison. Mais il sera retardé : la municipalité doit refaire les vestiaires et les tribunes qui, victimes des outrages du temps, menacent tout simplement de s'écrouler.
Le club disputera donc ses rencontres au stade Alfred Depège. La préparation d'avant match et le pot d'après match se feront à Jean-Brivot. Un peu de patience et le Bourges XV devrait disposer d'un environnement très favorable.

Thierry Ballereau attaque sa quatrième saison à Sancerre.

" UN VIRAGE IMPORTANT "
Thierry Ballereau, l'entraîneur des Sancerrois, qui a officié à Issoudun il y a quelques saisons, a un bel effectif à sa disposition. Le staff a également été élargi : c'est ainsi que Thierry Algret prend la casquette de directeur technique et repousse sa décision d'arrêter ; Cédric Boulet a en charge la préparation physique ; Sid Guitoune, l'ex-Issoldunois, s'occupera des trois-quarts avec Cherrier et Laporte. Deux consultants sont également intervenus : Ch. Ballereau pour la spécificité du talonneur et la conquête et Chêne pour le jeu au pied. Autre nouveauté, le gymnase du collège est à disposition des joueurs sancerrois, qui n'auront plus une vingtaine de kilomètres à parcourir pour s'entraîner pendant la période hivernale.

La préparation, ponctuée par un stage à Vichy, avait débuté le 11 juillet avec une trentaine de joueurs à chaque séance sous la houlette de Cédric Boulet. Une préparation satisfaisante pour l'entraîneur qui se veut ambitieux : « Il serait faux de dire que le maintien est notre seul objectif. En effet, notre groupe est performant avec les jeunes qui montent, les retours de Raimbault et Machado, un bon état d'esprit. Le but est d'assurer le maintien le plus rapidement possible pour ensuite aller chercher la qualif, ce qui paraît tout à fait réalisable. Le Rugby Sancerrois doit rester en Fédérale 3 et avoir les " dents un peu plus longues " pour aller chercher cette qualif. Nous espérons compter au moins 6 points au bout des 3 premières journées : en allant chercher le bonus défensif, à Issoudun et à Brioude, puis en recevant Isle-sur-Vienne, l'un des deux ogres de cette poule, contre qui il faudra montrer que nous voulons rester maîtres à la maison. »
Cette saison, plus de la moitié du championnat étant jouée début décembre, « il faudra garder le groupe sous pression en faisant jouer la concurrence, car la saison dernière, il était un peu trop assis ».
Principaux atouts, selon le coach : « En plus des leaders Lafond, Machado et Algret qui reprennent du service, nous avons, derrière, des joueurs de qualité qui ont gagné en vitesse. Il nous faudra être combatifs pour exercer un gros pressing et porter le jeu chez l'adversaire en présentant un rugby plus complet tout en gardant ce bel état d'esprit qui est le nôtre. Si nous y parvenons, nous aurons fait un grand pas vers notre objectif et effacé les faiblesses (déchets techniques, perte de ballons en touche), qui nous ont coûté trop de points la saison passée. »

Départ : Butté (Pougues-les-Eaux). Arrivées : Jacques, Janda, Morin, Guitoune (Issoudun), Poncet (Nevers). Retours : Algret (entraîneur-joueurs), Machado, Millerioux, C. et Y. Raimbault, Reverdy. Arrêts : Armand, Tabordet et Tarrit.

« J'ai l'impression que les garçons ont tenu compte de l'an passé, où nous avions réalisé une entame médiocre. Et même si nous n'avons jamais bossé tous ensemble, même si certains n'ont repris que voici quelque temps, la globalité du groupe s'est mieux préparée que l'an dernier. » Christophe Garnier dresse un tableau plutôt satisfaisant de la reprise, effectuée peu après la mi-août. Est-ce le premier effet « Victor Varas » ? Peut-être car, lors de ses premiers contacts avec le groupe, celui-ci souhaitait « davantage de rigueur notamment aux entraînements pour arriver à fournir une charge de travail plus importante ». Toujours est-il qu'au rythme de trois séances par semaine, les joueurs du RCI ont pu réviser leurs gammes, les nouveaux arrivants en profitant aussi pour s'intégrer, apparemment sans histoire. Une tâche facilitée par le fait qu'il s'agit pour quelques-uns de retours au club, et pour d'autres, notamment les Vierzonnais, de se fondre dans un groupe où ils retrouvent d'anciennes connaissances.
A la veille ou presque du premier match contre Sancerre, l'équipe fanion a trouvé son ossature : « L'effectif est de qualité, intervient Victor Varas, plus étoffé que l'an dernier, renforcé dans toutes les lignes, même s'il manque encore quelques joueurs à certains postes. Il aurait été préférable de reprendre une semaine plus tôt, mais aujourd'hui, le groupe possède la vaillance et la volonté ; il ne lui manque encore qu'un mental collectif. » Les deux matchs amicaux disputés par le RCI se sont soldés par autant de succès. A Saint-Pierre-des-Corps d'abord, et surtout dimanche à La Roche-sur-Yon, face à un adversaire qui s'était imposé l'an passé à Frapesle. « Ces matchs ont montré des choses intéressantes », poursuit Varas. Le séjour en Vendée a, en plus, permis de travailler les fondamentaux sur le terrain mais aussi la cohésion du groupe avec des activités ludiques en dehors. Les Issoldunois ont en effet pratiqué le karting et le paint-ball. Vitesse et précision donc, deux qualités indispensables aux rugbymen modernes ; à appliquer dès dimanche prochain sur le terrain.

Le RCI va entamer dimanche face à Sancerre sa 7 e saison en Fédérale 3. Avec un nouveau duo d’entraîneurs, un effectif rajeuni et des ambitions raisonnables.

" Physiquement, on n'est pas mal "

" UN VIRAGE IMPORTANT "
Chat échaudé craint l'eau froide. Alors, du côté du Rugby-Club issoldunois, on est plutôt prudent au moment d'entamer un nouvel exercice en Fédérale 3, après deux dernières saisons qui ont soufflé le chaud et le froid sur Frapesle. Les supporters du RCI se souviennent encore de la glorieuse saison 2010-2011. Avec des victoires à répétition même contre les ténors de la poule, la qualification au terme du championnat, et un début de parcours intéressant dans les phases finales.

2011-2012 restera aussi dans les mémoires. Pas pour les mêmes raisons hélas puisque l'équipe, souffrant dès le début de saison d'ennuis d'effectifs, s'est contentée de victoires à l'arrachée et d'un maintien acquis sans gloire. Les rêves de qualification ayant vite été balayés.
Le président Métivier ne voulait sans doute plus connaître à nouveau ces moments délicats. Alors, il a apparemment fait ce qu'il fallait pour éviter les mauvaises surprises. Dans l'encadrement tout d'abord. Victor Varas est en effet venu épauler Christophe Garnier sur le banc de l'équipe fanion. « Victor est un garçon que je connais depuis 15 ans, avec qui j'ai travaillé pendant 8 ans dans le comité Périgord-Agenais, explique Garnier. C'est pour moi le parfait binôme que je réclamais depuis longtemps. Nous nous entendons bien, nous avons la même vision du jeu avec chacun notre spécificité et c'est un technicien plus que compétent. Seul, on est dans l'incapacité de fournir un travail de grande qualité. Cette fois, en binôme, nous ne reproduirons pas les erreurs de l'an passé. »

Le maintien… après on verra

Ce nouveau duo aura la lourde charge d'encadrer un groupe qui n'a connu que peu de départs ou arrêts, mais qui se trouve renforcé par une dizaine de joueurs. La continuité par conséquent mais avec un sérieux coup de jeune au passage. « L'an dernier, explique Garnier, en délicatesse avec notre effectif, nous avons intégré des jeunes joueurs puisque nous n'avions pas le choix. Cette année, nous capitalisons ce travail, en incorporant d'autres jeunes joueurs, qui ont cette fois l'expérience d'un niveau plus relevé. » On pense notamment à la charnière, Baronnet-Hébrard, deux anciens joueurs formés au RCI.
Avec un staff et un effectif renforcés, on pourrait s'attendre à plus d'optimisme du côté du RCI. Et pourtant non. Il est vrai que la poule proposée aux Issoldunois, même si elle s'annonce moins coûteuse, en raison d'adversaires moins lointains, et plus excitante, avec trois derbys au programme, regroupe un sacré paquet de clients (NR d'hier). « Nous sommes les petits poucets, assure même Garnier, avec Brioude et Sancerre. » Les ogres, ce seraient plutôt Cournon, Isle-sur-Vienne, voire Châteauroux. « Il ne faudra surtout pas manquer l'entame, insiste le coach du RCI, et il sera important de gagner à la maison. Le maintien sera à ce prix mais il ne serait pas étonnant que le championnat soit à couteaux tirés jusqu'à la dernière journée. » Officiellement donc, les entraîneurs issoldunois visent le maintien « le plus rapide possible. Après on verra ». Officieusement, sans doute espèrent-ils un peu mieux, comme le président d'ailleurs. Mais pour avoir une idée plus précise des ambitions de chacun, il faudra attendre au moins jusqu'à dimanche soir avec les résultats de la première journée. On a hâte d'y être.

effectif

Arrivées : El Kahlaoui Mansouri (Espagne), Hébrard (Espagne), Jean et Juks Tautu (Tahiti), Guemeida (Montpellier), Réaux (Dieppe), Ruellon (Vierzon), Sagot (Chauvigny), Hani (Vierzon), Gauthier (Vierzon), Cassin (Vierzon), Aouad (Vierzon), Baronnet (Nantes), Varas (entraîneur, Périgord Agenais).
Départs ou arrêts : Beka (Grèce), Després (?).
Piliers : Aouad, Dodeman, Gamiotea, Marleix, Mesureur, Panis, Hlavacek, Maciac.
Talonneurs : Georges, M'Tougui, Théodet, Ternullo.
Deuxièmes lignes : Cassin, Cranney, Dartier, Gonzalez, Palma, Sagot, Dimitri Albert, Leboucher, Tardy.
Troisièmes lignes : Juks Tautu, Arby, Gaudon, Noc, Palma, Reaux, Théodet, Camargo, Phal, Turquin.
Charnière : Baronnet, Bordeloup, Gandy, Ménigon, Péricat, Hébrard.
Trois-quarts : El Kahlaoui Mansouri, Jean Tautu, Guemeida, Bodinier, Alapetite, Dechaumont, Dubief, Dupinay, Gauthier, Malichard, Pauzet, Ruellon, Trufasu, Tudisco.
Arrières : Grégory Albert, George Harnagea, Alexandre Rizzotto.
Coachs ou encadrement : Christophe Garnier, Victor Varas, Vincent Charlotton, Eric Main, Farid Hani, Laurent Hébrard, Pascal Ortiz, Pascal Dubief, Fabrice Fleury.

Comment abordez-vous cette nouvelle saison ?

« C'est une saison comme les autres qui commence, en espérant ne pas connaître à nouveau les problèmes d'effectifs de la saison passée. Mais je suis quand même un peu plus serein en raison du recrutement quantitatif et qualitatif que nous avons effectué. Nous avons environ 15 joueurs supplémentaires pour très peu de départs ou d'arrêts. Malgré tout, on ne peut pas savoir. »

Vous accueillez un nouvel entraîneur en binôme avec Christophe Garnier.

« C'était une nécessité. Victor Varas arrive du Sud-Ouest avec une belle carte de visite et en plus, il connaît déjà Christophe Garnier. Il s'occupera des avants pendant que Garnier travaillera avec les arrières. Varas interviendra également auprès du centre de formation au côté de James Goussard. Il ne faut pas oublier Vincent Charlotton qui a en charge la préparation physique du groupe, ni les responsables de l'équipe réserve. »

Le RCI est-il à un moment clé de son histoire en Fédérale 3 ?

« Nous prenons un virage important avec la nécessité d'acquérir une autre dimension. Le niveau de la Fédérale 3 s'est haussé considérablement, selon la volonté de la fédé ; cette année, il n'y aura plus de mauvaises équipes, condamnées au bas de classement. Cela nous impose de nous structurer encore mieux et de pouvoir disposer d'un budget de 200.000 euros environ. »

Satisfait par la reprise ?

« Je suis content de l'investissement des joueurs avant le démarrage officiel. C'est positif. Le stage a fait du bien au groupe en terme de cohésion. Les gars en sont revenus satisfaits. Et même si cela n'a qu'une valeur relative, nous avons gagné nos deux matchs amicaux, à Saint-Pierre-des-Corps et à La Roche-sur-Yon. »

Comment jugez-vous la poule du RCI ?

« C'est une poule intéressante, faite intelligemment, et qui me va très bien, avec trois derbys au programme et des déplacements plus courts. Sur le papier, deux équipes sortent du lot : Cournon-d'Auvergne et Isle-sur-Vienne, il faudra ensuite compter sur Bourges et Châteauroux. Les six équipes restantes évoluent dans le même registre : Sancerre, Guéret, Riom, Moulins, Brioude, le promu, et Issoudun. Notre objectif sera d'assurer le maintien et si possible de terminer parmi les quatre premiers. Seul regret, le calendrier est de nouveau très haché avec une coupure tous les trois matchs. Et une nouvelle fois, nous aurons des matchs au cœur de l'hiver. Nous allons devoir faire avec. »

Impatient avant le match d'ouverture contre Sancerre ?

« J'espère d'abord recevoir beaucoup de monde au stade, d'autant que la météo semble favorable. Les spectateurs vont pouvoir profiter de cette rentrée pour redécouvrir le cadre exceptionnel de Frapesle, toujours aussi bien entretenu par les équipes de la ville, et qui propose désormais des abords complètement réaménagés. Ensuite, nous devons évidemment gagner, c'est impératif pour pouvoir aborder au mieux les matchs suivants. Dire que ce sera facile, c'est une autre chose. Je souhaite bien sûr que le match se déroule dans un bon esprit, mais avec Thierry Ballereau aux commandes de l'équipe d'en face, je ne m'inquiète pas beaucoup. »

Quel serait le début de saison idéal ?

« Avec Cournon et Isle-sur-Vienne, nous prenons deux gros en trois rencontres. Pas facile comme début. L'idéal serait quand même de décrocher trois succès lors des quatre premières journées. »

échos

Dans les coulisses du RC Issoudun

> Calendrier. 1re journée (16 septembre), retour le 9 décembre : Issoudun - Sancerre ; 2e journée (23 septembre), retour le 13 janvier : Isle - Issoudun ; Brioude - Sancerre ; 3e journée (30 septembre), retour le 20 janvier : Issoudun - Clermont-Cournon ; 4e journée (14 octobre), retour le 27 janvier : Guéret - Issoudun ; 5e journée (21 octobre), retour le 17 février : Issoudun - Racc ; 6e journée (28 octobre), retour le 24 février : Moulins - Issoudun ; 7e journée (11 novembre), retour le 3 mars : Issoudun - Riom ; 8e journée (18 novembre), retour le 24 mars : Bourges - Issoudun ; 9e journée (25 novembre), retour le 7 avril : Issoudun - Brioude.
> Bienvenue à Frapesle. Les horaires des matchs seront inchangés par rapport à la saison dernière, à savoir 13 h 30 pour la réserve et 15 h pour la première. Le prix des places est lui aussi resté identique à 6 € (50 € l'abonnement pour la saison). A noter que le match contre Sancerre a failli se disputer samedi en semi-nocturne. La disponibilité des joueurs de part et d'autre et l'éclairage un peu juste de Frapesle en a décidé autrement.
> Poule 8. Les Issoldunois intègrent la poule 8, parmi les 16 que compte le championnat de France de Fédérale 3. Hormis les clubs berrichons qu'ils connaissent bien pour les avoir rencontrés plusieurs fois par le passé, ils découvriront tous leurs autres adversaires, que ce soit les Auvergnats ou les Limousins. A noter que la première manche du derby de l'Indre contre le Racc se déroulera le 21 octobre prochain à Frapesle. Une date à déjà cocher sur votre agenda.
> Espagnol. Après la filière roumaine, après l'échec du recrutement grec (Bekaouri Beka), le RCI s'est tourné vers l'Espagne pour mettre une pincée d'Europe dans son effectif. C'est ainsi que Mimon El Kalhaoui Mansouri a intégré l'effectif issoldunois. Alexis Hébrard, qui jouait l'an dernier dans la péninsule ibérique, pourra dans un premier temps servir d'interprète.

TENTER DE METTRE MOULINS DANS LE VENT !

Ce sont deux équipes sans réelles certitudes qui vont inaugurer leur nouvelle saison en Fédérale 3. Les représentants de l’Allier comme leurs homologues creusois ont connu l’an passé un parcours délicat et ont fini par sauver leur peau lors des dernières sorties. Depuis ? Côté Moulins, ce sont les entraîneurs qui ont surtout changé et prennent la responsabilité d’un groupe seniors peu modifié. Ils espèrent que leurs joueurs vont progresser dans le collectif et l’objectif avoué demeure raisonnable : le maintien, avant tout !

Côté vert et noir, le viseur est fixé sur la qualification. Une ambition dont chacun rêve dans la mesure où le goût des phases finales s’est un peu délité ces dernières années. A priori, le club s’est renforcé quantitativement et l’apport de jeunes joueurs de qualité comme Derech, Kinsella devrait bonifier le potentiel. Reste que le RCGC n’a pas été très convaincant pour son dernier match amical contre le promu Ussel. En rodage, avec des automatismes encore fragiles et des absences préjudiciables en 1ère ligne surtout, les vert et noir n’auront pas la partie facile pour le début de la compétition. Moulins s’était imposé avec difficulté pour sa première rencontre à domicile face à Couches (9/6). Il n’est jamais aisé de débuter à la maison à plus forte raison quand les certitudes ne sont pas affirmées. Or, Moulins n’a pas été très convaincant lors des matchs de préparation. On le comprend : ce sont deux équipes à la recherche de vérité qui vont en découdre ce dimanche. La solidité mentale et la condition physique devraient pouvoir faire la différence. Dans quel sens ? Réponse à 17 h !

le groupe de Moulins
Adelantado, Simeona, Désaphie;
Dupray, Panier
Laban, Martin, Labaye
Chambon (m) (o) M.Ismaël
Bertrand, Droyer, Podeur-Giraud, N.Alouache
Melloux.

Remplaçants: Ramilien, Siméan, J.Ismaël, Boyer, De Colbert, Frans, ?

Le groupe RCGC : Guillemin-Rochelli-LeLuyer-Fanton-P.Kilama-Clément-Marchand-Lemaire-Despinardes-Vaisset-Fardini-Lemoine-Dulac-Puydebois-Derech-Deville-Bracmort-Lejeune-Ledran-Kinsella-Grandeau-Mogotsi

Quatre équipes berrichonnes dans une même poule. La saison 2012-2013 sera celle des derbys. Premier en date, ce dimanche, avec Issoudun - Sancerre.

Christophe Garnier (entraîneur du RCI). « C'est sympa de jouer des derbys. Il y a des histoires de suprématie régionale, entre des mecs du coin. Ceci dit, ce n'est pas forcément le meilleur qui s'impose, il s'agit de matchs particuliers. Les joueurs sont transcendés, veulent absolument gagner, cela peut nuire au spectacle. On peut aussi avoir parfois de grands matchs, débridés, mais c'est beaucoup plus rare. Concernant les bagarres, les frictions, elles sont liées à ces questions de suprématie entre des joueurs qui ont plus ou moins d'affinités. Il n'y a pas besoin de " remonter " les gars, ils le sont tout seuls. Je considère que mon rôle est de dédramatiser. Il faut surtout que les joueurs restent lucides, analysent les points forts et faibles de l'adversaire. Ceci dit, il y a derby et derby. Pour nous le vrai derby, c'est le match contre le Racc. »
Pascal Deleplanque (entraîneur du Racc). « C'est une poule d'autant plus intéressante que les déplacements seront limités en nombre de kilomètres, ce qui a son importance. Quand vous allez en Bretagne un dimanche après-midi, et que votre joueur travaille le lundi matin, il y a de fortes chances qu'il ne soit pas du voyage… L'autre côté sympathique, c'est le nombre de spectateurs, et l'ambiance qui va régner dans les stades. On peut même ajouter aux équipes berrichonnes, Guéret, avec Dominique Héritier (un ancien du Racc) aux commandes, et Isle-sur-Vienne (Haute-Vienne), qui sont situées à une centaine de kilomètres. Le souci, c'est que ces derbys ne nous ont jamais vraiment réussi. Contre Vierzon ou Issoudun ces dernières années, j'ai ressenti comme des blocages dans le groupe. J'espère que nos deux années en Fédérale 2 nous auront fait du bien pour être capable de mieux aborder ces rencontres particulières. »
Thierry Ballereau (entraîneur de Sancerre). « Le véritable derby pour nous, c'est le match contre Bourges. Le rugby rural qui titille le club de la préfecture. En plus, à Sancerre il y a des joueurs qui viennent de Bourges et je suis pour ma part un ancien de l'US Berry (le club berruyer avant la fusion USB - Bourges AC). Il y a de l'émulation, les joueurs entendent parler de ce match toute la semaine dans leur entourage.
Issoudun, c'est déjà plus loin, c'est un club que j'apprécie beaucoup et dans lequel j'ai des attaches. Je n'ai connu qu'un RCI - Sancerre, quand j'entraînais Issoudun et que Thibault Algret s'occupait de Sancerre. Depuis, entre les deux clubs, il n'y a eu que des matchs amicaux qui se sont très bien passés d'ailleurs. J'ai vu qu'Issoudun avait bien recruté et qu'il cherchera à rester maître chez lui dimanche. Nous essaierons de jouer au " vilain petit canard " en venant contrarier leurs plans. »
Marc Jourdaine (entraîneur de Bourges). « Les derbys entre équipes du Berry vont représenter six matchs sur dix-huit, ce n'est pas rien. Même s'il s'agit souvent de rencontres tendues qui se jouent à plus ou moins un point, notre objectif est de battre tout le monde à domicile comme à l'extérieur. Ceci dit, la notion de derby est aussi toute relative : il s'agit souvent de vieilles rivalités. Je ne suis pas originaire de la région, la plupart de mes joueurs non plus, c'est souvent plus important pour les supporters. Ce que je souhaite, c'est qu'on assure le maintien le plus vite possible pour pouvoir viser les qualifs ensuite. »

FABRICE15 a écrit:SCB 9 - Chateauroux 43

BONNE ENTAME à MOULINS.

Et personne ne fera la fine bouche ! Le RCGC, l’an passé, avait trop laissé filer de succès dans le temps additionnel pour qu’on ne satisfasse pas de la victoire acquise dans l’Allier. Première levée de la saison à l’extérieur, autant d’atouts pour gonfler le moral et avancer plus sereinement. Pression de moins aussi avant d’accueillir Riom, défait à domicile et revanchard ! Confirmation attendue ce dimanche.

Les dernières attaques, désordonnées certes, des locaux ont fait courir le frisson chez les supporters guéretois qui avaient encore en mémoire les hold-up à Saintes et Barbezieux lors de la saison écoulée.

Si le RCGC avait réussi une bonne entame des deux mi-temps, il avait laissé aussi les locaux dans la partie en ne creusant pas un écart suffisant. Si bien que l’occupation Moulinoise pouvait déboucher sur un coup du sort et annuler les efforts du collectif. Des efforts qui avaient permis de pointer un essai limpide sur une action conclue par Kinsella. Mais le ballon frôlant l’extérieur des poteaux sur les tentatives de pénalité n’avait pas accentué les incertitudes locales. Des réactions sporadiques et isolées du RC Moulins qui ne débouchaient à un quart d’heure de la fin que sur un rapproché à 8 points du RCGC (14/6 alors). Revenus dans le camp de l’adversaire, les vert et noir eurent la bonne idée de s’y maintenir et Dulac, très précieux au pied, orchestra l’occupation dosée des 22m locaux. Une ultime pénalité vaudra à Moulins le bonus défensif, une péripétie à l’instant du coup de sifflet final soulageant joueurs, dirigeants et supporters qui n’avaient plus en tête la date du dernier succès à l’extérieur pour la première journée de championnat !

Pas loin du coup double !
En effet, la réserve a échoué 11 à 5 après avoir maîtrisé la première période sans pour autant faire un break suffisant. Des échecs au pied, des occasions laissées en chemin, une touche très défaillante tant et si bien que la B de Moulins, sans être géniale, alla chercher les ressources et les deux ou trois « vieux briscards » qui lui permirent de sceller ce court succès. Frustrant et leçon à méditer.

RIOM A LA MAISON : ATTENTION !

Les vert et noir sont parvenus à leurs fins sur la pelouse de Moulins pour l’entame du championnat. Une victoire importante : elle rassure, ôte de la pression et permet de s’installer dans le peloton de tête à l’issue d’une 1ère journée durant laquelle les visiteurs se sont tous imposés à l’exception de Sancerre.

C’est dire que Riom a échoué à domicile face – il est vrai – à l’un des gros postulants aux deux premières places, Cournon. Pas sorcier d’imaginer que les Riomois vont tenter de remettre les compteurs à zéro dès ce dimanche à Cher du Prat. Le quinze du Puy de Dôme a les moyens de ses prétentions et la méfiance est de rigueur du côté du RCGC.

Prudence indispensable car les Guéretois sont encore loin de présenter toutes les garanties. Approximatifs dans l’alignement, encore friables en défense, handicapés par des blessures et alignant des joueurs en phase de reprise, les vert et noir s’appuient sur leur bonne condition physique et les capacités collectives en progrès face à Moulins. La gestion du jeu est aussi à porter à leur crédit durant les moments plus faibles. L’équipe a donc les moyens de réussir sa sortie initiale sur sa pelouse et devant des supporters nombreux et curieux de jauger les capacités du cru 2012/2013. Un groupe qui n’intégrera pas Nsovo Shimange en instance de qualification et où les entraîneurs ont procédé à quelques ajustements :

Riom
Chevalier,Terrasson,Agrain,Paul,V.Amblard,Dessaigne,A.Amblard,Pujol,Planeix,Mazet, Brihat,Verdier,Paquet,Pelat,Villard,Simon,Sciauvaud,Poulet,Boulanger,Ganière,Thinque,Carrier

RCGC :
P. Kilama Fanton Le Luyer Guillemin Rochelli Pateyron Clement Marchand Brunaud Vaisset (cap) Lemoine Fardini Despinardes Dulac Derech Bracmort Kinsella Grandeau Ledran Mogotsi Coste Puydebois