2e série 2011-2012

Rémi a écrit:chamalieres 27-blanzat 22

Si l’on considère que cette équipe de la Vallée verte montée des poules de brassage n’est pas une référence en 2ème série, les langeadois ont pu mesurer dimanche le chemin qu’il leur reste à parcourir pour tout simplement bien figurer dans ce championnat. Lents et empruntés, les jaune et bleu n’ont scoré que par quatre pénalités de J Vialle, tandis que leurs adversaires du jour franchissaient la ligne par deux fois et ce en toute fin des deux mi-temps, ce qui montre au moins le manque de condition physique de langeadois à bout de souffle.

Les trop nombreuses fautes sanctionnent aussi le manque de soutien rapide sur un joueur isolé qui passe par le sol et l’arbitre favorise l’équipe la plus enthousiaste même si l’on a parfois l’impression que ces joueurs motivés viennent se mettre hors-jeu.

Le score de 14 à 3 à la mi-temps paraissait un peu lourd et les langeadois en occupant le camp adverse s’appliquaient à le réduire avec J Vialle qui enquillait trois pénalités. 14 à 12 à la 58ème minute. Mais dans la minute suivante les sociétaires de la vallée occupaient l’espace langeadois et remettaient les pendules à l’heure, 17 à 12. Le match aurait pu encore basculer, mais voir plus haut… A la 75ème, les jaune et bleu abandonnaient le point de bonus sur pénalité contestée. 20 à 12. Dans les arrêts de jeu, sur une mêlée fermée au centre du terrain, le 8 adverse s’échappait et servait son numéro 7 qui pointait sous les poteaux sans opposition… Score final : 27 à 12.

La victoire est revenue logiquement à l’équipe qui la désirait le plus. Dimanche prochain, visite à l’autre promu, le stade clermontois qui risque de proposer un rugby plus abouti.

Ce weekend end le RCM avait rendez-vous avec son premier match de la saison : réception d’une des 3 équipes venant de l’étage supérieur : Pays de Thiers.
L’avant saison a été marqué par l’habituel renouvellement de l’effectif. Cette année il a été plus important que d’habitude. Le groupe compte une quinzaine d’arrivée et quelques départs :
. Logan qui a du quitté le RCM pour des raisons professionnelles
. Théo qui a aussi quitté la région
. Les jumeaux Graff qui font une pause rugbystique
. Maz qui a fait le choix incompréhensible de quitter le RCM pour l’ennemi Chamaliérois. Gageons que si celui-ci se présente sur la pelouse de Courcelles nous sauront le recevoir…

Revenons au match de ce dimanche. Le RCM commençait tambour battant et occupait le camp adverse. Malheureusement au cours du premier acte, le RCM a laissé filé plusieurs occasions de scorer : 2 grosses occasions d’essai : Steve qui a commis un en avant proche de l’en but et Vincent Michel qui a prolongeait une balle cafouillée par les visiteurs au pied mais qui a été retenu par le dernier défenseur adverse au moment de conclure sans que Mr l’arbitre ne daigne siffler.
1 occasion au pied :Guigui pour son bapteme du feu en tant que buteur a loupé une pénalité au 22 face au perche.
Les visiteurs se sentant quelque peu dépassé par l’envie de jouer Massiacoise se sont tournés vers des fondamentaux du jeu à l’ancienne : ce qui devait arriver arriva : Première générale de la saison à Courcelles et premier carton : le jaune pour Régis.

La mi-temps est atteinte sur le score de 0 – 0.

En deuxième mi-temps, Massiac repart avec la meme envie en espérant scorer. Mais Guigui loupe une nouvelle pénalité face aux perches.
Thiers punit le RCM lors d’une de ses rares incursions en plantant un essai entre les perches : 0 – 7.
Massiac fait tout pour revenir mais de nombreuses imprécisions empêchent les verts de scorer : en avant, mauvais choix, passes imprécises ( comme je l’ai magnifiquement montré moi-même ce qui m’a valu le commentaire suivant du coach : quand on a une passe de 10 m on essaye pas d’en faire de cinquante !!) .
La ténacité du RCM finissait par payer : Sur une touche à 5 m, Steve donnait en début d’alignement à Poupou qui lui remettait après avoir fixé le dernier défenseur. Essai en coin de Steve pour le RCM.
Malheureusement la transformation était complétement raté par notre nouveau 10 Yohann. Cette transformation a rappelé le fameux coup de pied de Romain Meignant à Pulvérière l’an passé. Et on peut même presque dire que c’était pire… Les défenseurs des taupes apprécieront !!
Malgré toute l’envie mise par les acteurs cantalou, ceux-ci ne parviendront pas à reprendre le score et s’inclinent pour la première fois de la saison. Un match qui laissera des regrets mais qui laisse augurer des jours meilleurs.
Rendez-vous la semaine prochaine pour le premier déplacement à St Pourcain sur Sioule.

@lex a écrit:

Rémi a écrit:chamalieres 27-blanzat 22

duch a re-joué ?

C’est sur la pelouse de grande qualité du terrain d’Honneur d’Antonin Chastel que s’est disputée cette rencontre de la seconde journée du championnat d’Auvergne de deuxième série entre Thiers et Chamalières, tous deux vainqueurs lors de leur première sortie.

Le retard d’une partie des supportrices chamalièroises, qui avaient profité de l’été indien thiernois pour improviser un pique nique sans doute si copieux qu’il dura plus longtemps que prévu, n’eu pas d’incidence sur l’entame des rouges et blancs, galvanisés par le remarquable discours d’avant match de leur capitaine Christophe Mazin.

Ainsi, les hommes du président Gonzalvo, qui avait opté pour la position « Vern Cotter » en haut des tribunes pour mieux surveiller ses troupes, campaient dans le camp local sans pour autant prendre l’avantage au tableau de marque. Trois échecs aux poteaux émaillaient le premier acte. Qui plus est, ni la percée d’Adrien Asteggiano, ni les fulgurances de Tom « Magic » Barontini, ni les relances de l’élégant Pierre Flumian qui retrouvait avec succès le poste d’arrière de ses vingt ans ne furent suivies d’effet positif au score.

Plus réaliste, Thiers scorait sur pénalité lors de ses deux apparitions dans les trente mètres chamalièrois. Les citrons débarquaient sur la marque de 6-0 en faveur des locaux.

La seconde période allait être encore plus frustrante pour les stadistes. Restés dominateurs, ils dévoraient le terrain adverse sans jamais parvenir à convertir leurs efforts en points, malgré les nombreux cartons légitimement attribués à des thiernois essentiellement occupés à défendre au ras avec vigueur.

La fin de partie était plus confuse, Chamalières s’entêtant dans de longues remontées du terrain à la main vouées à l’échec ou se précipitant sur des pénalités bonnes à exploiter. Fort heureusement pour les rouges et blancs, le botteur local avait déréglé la mire et ses deux échecs laissèrent au Stade Chamalièrois un point de bonus défensif pour le moins mérité.

Des rouges et blancs qui ramènent tout de même pas mal de regrets de ce premier voyage de la saison, même s’ils sont teintés de nombreux espoirs quant au courage et à la volonté des joueurs sur le terrain. Reste à travailler la finition… pour la réception de Saint Pourçain, large vainqueur ce week-end sur ses terres, dès dimanche prochain à Chatrousse.

Sur les huit essais encaissés par les langeadois, six sont dus à des placages manqués, ou pire à l’absence de placage… Le talent et la vitesse des arrières du stade, conjugués à la passivité, au manque d’agressivité et de condition physique des jaune et bleu expliquent la lourdeur du score même si tous les pointages en but ne se firent pas de manière orthodoxe au moins dans la préparation.

P Bordes ouvrait pourtant le score dès la 2ème minute avec un drop après une mêlée en bonne position. Mais dans la minute suivante les rouge et bleu annonçaient leurs intentions en pointant entre les perches. Et si à la trentième minute P Bordes enquillait une nouvelle pénalité, à la 31ème, les stadistes récidivaient. 14 à 6 aux citrons.
Après la pause, on pouvait se douter que la chaleur n’allait pas avantager les langeadois et les rouge et bleu, partis souvent de leur camp, marquaient encore à six reprises sans grande opposition. Les langeadois réagissaient de manière sporadique, mais ne savaient pas profiter de leurs temps forts butant sur des clermontois qui savent aussi défendre. Score final : 52 à 6, sévère sur la physionomie du match, mais les jaune et bleu savent maintenant à quoi s’en tenir avant un autre déplacement chez les voisins de Massiac

Ce week-end, premier rendez-vous de la saison pour le RCM qui se déplacait chez Saint-Pourçain.
Espérons que tous les déplacements ne ressembleront pas à celui-là car sinon la saison va etre bien longue pour le RCM.
Hormis l’entame qui fut une nouvelle fois bonne mais pas récompensée, tout fut laborieux et approximatif du côté du RCM qui n’a semblé pouvoir lutter que 10 min avec son hote du jour.
Résultat, on a pris une branlée… Forcément quand on ne plaque pas on prend des essais.
34-00 : Match à très vite oublier.

Maintenant, le derby de ce week end contre Langeac sera d’autant plus important quand on regarde le classement et le faux pas est bien sur INTERDIT !!!

2 octobre 2011, 15 heures.
Temps très ensoleillé.
Arbitre : M. Descours.
Score à la mi-temps : 5 - 12.
Bonus défensif pour Blanzat.

Points :
BAC : Trois essais (Mouat, Caignol, Sabatier) et deux transformations (Barrière, Bornes).
Adversaire : Quatre essais et trois transformations.

Bilan disciplinaire :
BAC : Deux cartons jaunes (Caignol, Sabatier).
Adversaire : Un carton jaune.

Equipe :
1 Filippi - 2 Saint-Martin - 3 Raymond - 4 Labatut - 5 Quinet
6 Lesme - 7 De Oliveira - 8 Girard © - 9 Pradat - 10 Rochefort
11 Bert - 12 Boulier - 13 Sabatier - 14 Mouat - 15 Barrière
Remplaçants : 16 Védrine - 17 Caignol - 18 Roux
19 Anglard - 20 Thomy - 21 Bornes - 22 Huguet

Résumé :
Pour le deuxième match de la saison, les blanzatois retrouvent du même coup leur antre de la Croix Saint-Géraud et un adversaire bien connu, l’AS Varennes. Un affrontement qui donne l’eau à la bouche, mais probablement plus aux quelques assoiffés qui composent une partie non négligeable de l’effectif et des dirigeants des deux clubs qu’aux amateurs de jeu léché.

Il y aura pourtant quelques belles actions à se mettre sous la dent durant cette partie. Malgré la chaleur accablante pour un début octobre et une forte propension au jeu au pied, sept essais ponctuent l’après-midi. Malheureusement, cette orgie offensive (Ha, j’exagère un poil ?) n’apporte pas le résultat escompté à nos jaunes et noirs qui n’obtiennent qu’un maigre bonus défensif.

Il faut dire que suite à un mouvement au large qui trouve une défense blanzatoise un brin passive, les locaux vont passer toute la partie à courir après le score. Une tâche bien ardue pour une équipe handicapée par une cascade de forfaits en première et troisième ligne et dont le corps de certains membres porte encore les stigmates d’un été long et ponctué de repas et autres apéros. L’honnêteté nous pousse tout de même à avouer que les joueurs manquants, n’ont pas grand-chose à envier aux autres, niveau prise de poids estivale.

Il faut toutefois mettre au crédit des visiteurs une meilleure gestion de leur temps forts et une meilleure adaptation à l’arbitrage très permissif. Même si il ne fut pas permissif au moment de refuser au BAC un essai suite à une pénalité vite jouée pour la raison que... La défense n’était pas à dix mètres !

Au rayon des satisfactions, car il en faut bien un minimum, on notera les nouveaux essais de nos égéries publicitaires Benoît Sabatier et Morgan Mouat. La figure de proue des produits « Résine Sabatier » et la star de la future campagne pour les 50 ans des caravanes « Caravelair », divorcés depuis peu, ont planté un essai chacun. Quand au jeune Arthur « MC Tripoux » Caignol, le bad boy de la bidoche, il a ouvert son compteur points sous le maillot du BAC tout en ajoutant une ligne à son « compteur poings » avec un petit carton jaune. Et tout ça en un quart d’heure !

Le match fut suivi de la traditionnelle troisième mi-temps ponctuant les rencontres entre Blanzat et Varennes. Assauts de chansons et de tournées furent au rendez-vous, notamment lorsque notre trésorier Ben Denizard commanda et mis à disposition un nombre incalculable de pichets pour fêter la naissance de son petit-fils. Des tractations secrètes entre des joueurs eurent également lieu pour tenter d’organiser une rencontre en terrain neutre mais humide sans l’excuse du rugby. A suivre. Petite déception, notre invités du jour partirent relativement tôt et les quelques malins qui tentèrent de se cacher furent débusqués, arrêtés, molestés et ramenés au bus manu militari par une Chantal Dumas des grands jours.

Temps froid avec vent de travers.
Arbitre : M. Michaley.
Score à la mi-temps : 12 - 0.
Pas de point de bonus.

Points :
BAC : Aucun point marqué.
Adversaire : Quatre essais et deux transformations.

Bilan disciplinaire :
BAC : Un carton blanc (Khalfi).
Adversaire : Un carton blanc.

Equipe :
1 Filippi - 2 Raymond - 3 Khalfi - 4 Pilandon - 5 Quinet ©
6 Lesme - 7 Montavit - 8 Benjamin - 9 Pradat - 10 Rochefort
11 Bornes - 12 Boulier - 13 Sabatier - 14 Mouat - 15 Barrière
Remplaçants : 16 Védrine - 17 Roux - 18 Ahond
19 Caignol - 20 Bert - 21 Bornes - 22 Koillas

Résumé :
Après une douloureuse défaite à domicile face à Varennes, les blanzatois avaient besoin de récupérer des points à l’extérieur. La première occasion n’était sans doute pas la plus aisée avec un déplacement sur la pelouse de Lapalisse. En effet, les bleus et jaunes réalisaient jusqu’à l’entame parfaite, avec deux victoires lors de leurs deux premiers matchs, à l’extérieur qui plus est. Toutefois, à la différence de la saison passée, les jaunes et noirs présentaient une feuille de match complète bien qu’un peu remaniée en deuxième et troisième ligne. Une composition également un peu remaniée sur le banc puisque le jeune Flo Anglard était promu soigneur, afin de lui faire oublier la perte inopiné de son parrain et mentor, le fringuant couille de loup, survenue dans la nuit de samedi à dimanche.

Lapalisse rentre mieux dans la partie et, sur une attaque au large, profite des largesses de la défense blanzatoise pour inscrire sept points. Le BAC, solide en mêlée mais contesté en touche, fait mieux que résister. Il va toutefois craquer une nouvelle fois alors qu’il est réduit à 14 suite à l’exclusion temporaire contestable de Jawad Khalfi. Suite à une touche, les avants locaux déroulent puis s’échappent petit côté pour inscrire un second essai. Blanzat domine la fin de la mi-temps, aidés par un carton blanc à leurs adversaires, mais ne réussissent pas à marquer, laissant passer six points au pied. La mi-temps intervient sur le score de 12-0.

La seconde période sera malheureusement un copié-collé de la première. Blanzat joue mais perd trop de ballons, en touche ou suite à des fautes de main. Lapalisse est plus réaliste et punit les errements défensifs adverses. Deux nouveaux essais sont inscrits et la défense du BAC garde donc sa moyenne de quatre essais encaissés par rencontre. Un axe de travail assez évident.

La dernière action du match est l’occasion d’un geste technique inédit. Surpris d’être servi par Romain Védrine, Loïc Quinet décide de réaliser son célèbre saut de cabri par-dessus le regroupement ! Mais la petite note artistique supplémentaire est qu’il retombe, tous crampons dehors, sur Rémi Bornes qui se retrouve piétiné par son propre capitaine. Le chanatois ne se laissera toutefois pas abattre et reprendra des forces des la sorties de la douche avec quelques petits suisses :

Dans le printemps néo-zélandais, la journée avait débuté par un succès australien face à l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du Monde, après que les wallabies aient subi la domination adverse tout au long de la rencontre.

Dans la grisaille chamalièroise, il en fut de même pour Saint Pourçain au cours d’une après-midi terriblement frustrante comme nous en avons tant vécu à Chatrousse ces dernières années.

L’entame des locaux était pourtant très agréable. Benoît Klocner ouvrait la marque sur pénalité dès la 4ème minute, avant qu’un gros plaquage ne blesse un saint pourçinois et que la partie ne soit interrompue un bon quart d’heure afin que les pompiers puisse porter secours au joueur visiteur.

On pouvait craindre pour les rouges et blancs que leur bonne entame ne soit ternie par cette longue interruption bien sûr nécessaire mais forcément inconfortable pour les acteurs restant sur le pré. Il n’en sera rien puisque le jeune ouvreur chamalièrois Klocner claquait un drop opportun pour donner six points d’avance aux siens (6-0, 20ème). Puis les avants stadistes enfonçaient leurs homologues pour pointer dans l’embut des joueurs de l’Allier (11-0, 29ème).

Jusqu’ici tout allait bien… Les fidèles des gradins chamalièrois allaient pourtant revivre un scénario malheureusement plus coutumier de leurs dernières sorties du dimanche après-midi. Saint Pourçain contrait d’abord un coup de pied de dégagement trop tardif du Stade dans ses 22 mètres (14-07,35ème).Puis le botteur rouge et noir, pourtant peu en réussite jusqu’alors, convertissait une pénalité des vingt deux mètres (14-10, 38ème). Si bien qu’à la pause il n’était déjà plus question de gérer son avance mais bien de ne pas perdre.

Les chamalièrois s’en sont ils vraiment rendus compte ? Ce n’était pas aisé tant ils semblaient supérieurs à leurs adversaires, mais la suite des évènements allait vite donner espoir à Saint Pourçain. Très sanctionnés par M.Dauchier, les rouge et blancs donnaient trop d’occasions au botteur visiteur de scorer. Celui-ci n’y parvenait pas, mais suite à un carton blanc discutable à vingt minutes de la fin, qui dura un quart d'heure, le SCSP poussait encore et marquait son deuxième essai à neuf minutes du terme (14-17)…

Les rouges et blancs fonçaient alors à l’assaut de l’embut adverse, avec beaucoup de courage et d’abnégation pour certains, sans parvenir à scorer à nouveau, ni sur pénalité, ni à la main du fait de plusieurs mauvais choix et autres actions trop individuelles. Le score en restait là…

Voilà donc Chamalières laissant filer une fois de plus un match à sa portée, pour se retrouver une fois de plus en difficulté dès le début de saison avec un revers à domicile à rattraper le plus vite possible. Le lointain déplacement chez la lanterne rouge Langeac, dimanche prochain, sera déjà extrêmement important.

3ème journée de championnat et nous voici confrontés au derby. Situation difficile pour les 2 clubs puisque Langeac est dernier avec 0 point et nous avant dernier avec 1 petit point.
2ème match à domicile et déjà les points donnés en cadeau à Thiers nous interdise le faux pas d’autant plus que notre visite à Saint Pourcain a plus ressembler à un voyage organisé qu’à un match de rugby.
Une nouvelle fois bonne entame du RCM mais pas récompensée et une nouvelle fois le RCM se fait contrer. Sur une énième attaque Massiac cafouille un ballon, et Langeac en profite pour aller pointer derrière l’en but. 5-0 pour les visiteurs.
Massiac parvient tout de même à réduire le score grâce à une pénalité de Léon et il s’en faut de peu pour qu’on ne prenne l’avantage puisque une pénalité de 45m de ce même Léon échoue de peu sous la barre.
A noter que Massiac a joué à 14 pendant 10 min suite à un carton blanc donné à Fred pour une faute peu évidente.
Mi-temps : 3-5.
En deuxième mi-temps Massiac repartait dans le camp des visiteurs et la réussite allait enfin arriver. Touche dans les 22 adverses pour Massiac : Steve combine avec Poupou qui passe au sol, relai de Thomas qui est stoppé à 1m de la ligne ( avec un léger en avant ) et essai de filou de Richard.
Essai transformé par Léon. Massiac prend enfin l’avantage 10 à 5.
Ce n’est pas le carton jaune infligé à Romain pour un raffut au visage (carton ultra sévère donné par un arbitre ultra mauvais) qui stoppe les ardeurs des Massiacois.
Les gros Massiacois en remettent une couche. Une cocotte se forme à 10 m de la ligne suite à une action de Steve et progresse. A 5 m Richard ouvre sur Poupou qui est stoppé à 1 m de la ligne. Le ballon sort vite et Yohann s’en va marquer un nouvel essai pour le RCM.
Essai non transformé : 15 – 5.
On pense le match plié, il reste 20 min mais c’est sans compter sur le courage des visiteurs qui vont jouer crânement leurs chances jusqu’au coup de sifflet final. Ils vont en plus profiter une nouvelle fois des largesses de l’homme au centre qui va encore une fois forcé les Massiacois à jouer à une de moins : carton blanc pour Steve.
Mais les jaunes vont faire preuve jusqu’à la fin du match de courage et de solidarité en défense et les altiligériens ne parviendront pas à franchir la ligne.
Score final : 15 – 11.
La semaine prochaine, déplacement chez le leader invaincu et ogre de cette poule : le stade Clermontois.

raph a écrit:oui j'ai rattaquè histoire de me dégourdir les jambes sinon ça change de l'honneur avec brioude les gars pensent plutot a mettre des coups ke a jouer ainsi a l'air d'etre le jeu pratiqué en 2eme série

L’essai anecdotique marqué sur contre en toute fin de match par un chamalièrois parti de ses 22 mètres alors que les jaune et bleu pouvaient une nouvelle fois franchir la ligne adverse sur attaque classique, montre bien que le rugby reste un sport hautement stratégique où la défense doit être prévue et présente en toute circonstance…

Ces quelques réserves mises à part, les langeadois se sont fait plaisir et ont fait plaisir au nombreux public qui profitait aussi du soleil estival de ce dimanche d’octobre. Les jaune et bleu démarraient tambour battant et dès la troisième minute les rouge se mettaient à la faute devant leurs poteaux et J Vialle enquillait les 3 points. Langeac dominait et commettait quelques maladresses mais les bonnes intentions étaient là et à la 16ème minute, après quelques temps de jeu de bonne facture, J Vialle marquait en moyenne position. Le poteau renvoyait la transformation, mais le paquet langeadois était efficace, notamment dans les rucks, gagnant bon nombre de ballons et à la 30ème minute Brugiroux aplatissait après quelques séquences qui déstabilisaient la défense chamalièroise.


15 à 0 aux citrons, rien n’était joué, d’autant que les rouge retrouvaient quelques velléités et que les jaune et bleu étaient souvent pénalisés à juste titre, leur enthousiasme leur faisant dépasser le ballon dans les mêlées spontanées. Mais les avants langeadois continuaient leur domination et les nombreux ballons gagnés étaient bien gérés par l’ouvreur M Cornayre qui alternait excellemment jeu à la main et jeu au pied et J Vialle décidément en verve retournait derrière la ligne. Ajoutés les deux points de la transformation le score passait à 22 à 0. M Cornayre confirmait le bonus offensif en pointant en coin. 29 à 0 avec la transformation de J Vialle. Les chamalièrois qui n’avaient jamais fermé le jeu et s’étaient montré beaux joueurs sauvaient l’honneur, voir plus haut. 29 à 5, score final et les 5 points de la victoire bonifiée au compteur.

Après un dimanche de repos où ils pourront regarder tranquillement la finale de la coupe du monde, les langeadois se rendront à Varennes/Allier et s’ils montrent les mêmes dispositions peuvent ramener un résultat.

10 octobre 2011, 15 heures.
Temps ensoleillé avec faible vent.
Arbitre : M. Andre Poyaud.
Score à la mi-temps : 3 - 7.
Bonus défensif pour Blanzat.

Points :
BAC : Deux essais (Sabatier) et deux transformations (Bornes, Pradat).
Adversaire : Deux essais, une transformation et une pénalité.

Bilan disciplinaire :
BAC : Aucun carton reçu.
Adversaire : Un carton jaune.

Equipe :
1 Filippi - 2 Raymond - 3 Khalfi - 4 Labatut - 5 Quinet
6 Montavit - 7 Ahond - 8 Derouey - 9 Bornes - 10 Pradat
11 Rodier M - 12 Sabatier - 13 Mouat - 14 Koillas - 15 Barrière
Remplaçants : 16 Hauville - 17 Védrine - 18 Roux
19 Caignol - 20 Lesme - 21 Bert - 22 Anglard

Résumé :

Cette semaine, le traditionnel compte-rendu sera court tant il n’y a que peu de choses à dire sur la rencontre qui s’est déroulée à Murol. Les blanzatois ont montré les mêmes lacunes que d’habitude (défense, jeu au pied) pour laisser filer un match largement à leur portée et se retrouvent maintenant en bien fâcheuse posture au classement. Charge à l’équipe de trouver des solutions et de se reprendre avant la réception primordiale de Thiers dans deux semaines.

Après 3 matchs face aux trois équipes venant de l’étage supérieur c’est l’ogre provenant de l’étage du dessous qui se dressait sur la route du RCM : déplacement chez le club mythique du stade Clermontois.
Après la claque reçue du coté de St Pourcain, c’est avec l’envie de ne pas être ridicule et de montrer ses valeurs que le RCM entamait cette rencontre.
En première mi-temps la vaillance Massiacoise a permis de limiter les dégâts. Le score est de 13 à 0. Il aurait pu (du) même être beaucoup plus flatteur si on n’avait pas concédé des essais sur de petites erreurs et si nous avions su concrétiser nos temps forts.
En 2ème mi-temps le Stade profite une nouvelle fois des largesses défensives des jaunes et verts et donne au score une largesse qui ne correspond pas à la copie rendue par le RCM. Le score est sévère mais il est là.
Maintenant la situation après 4 journées est claire :
Pos Club Pts
1. Stade Clermontois 19
2. Lapalisse 15

3. Varennes 13
4. Thiers 13
5. St Pourçain 10
6. Vallée Verte 8
7. Chamalières 6
8. Langeac 6
9. Massiac 5
10. Blanzat 3

Nous sommes relégables et les échéances à venir sont cruciales :
. Réception de Vallée verte
. Réception de Chamalières
Nous devons absolument prendre des points face à ces deux équipes !!

Pour cela nous disposons d’une mini trêve pour nous préparer.
Après l’entrainement de vendredi, rendez-vous samedi à partir de 19h30 à tous à la salle des fêtes de Molompize pour fêter tous ensemble les anniversaires de Guigui, Fred et Poupou (et peut être Captain !!).
Dimanche matin, pour ceux qui le souhaite, finale de la coupe du monde au Canter en espérant assister à l’exploit du XV de France

Ce weekend end, le RCM avait rendez-vous avec un match extrêmement important dans le cadre de sa survie. C’est le promu vallée verte qui faisait son retour sur le pré de Courcelles.
Le début de saison du RCM est loin d’être flamboyant et la réception de Vallée verte était l’occasion d’oublier les 2 roustes ramenées de St Pourcain et de Clermont.
Les 20 premières minutes vont dans ce sens, Massiac perce par deux fois le rideau vert par Léon et Loic. Massiac mène 14 – 00.
Le RCM domine pleinement et manque l’occasion de tuer le match par plusieurs occasions.
Reculer pour mieux sauter pour le bonus offensif se dit – on ….
Mais il n’en est rien : vallée verte revient petit à petit dans le match et ne veut surtout pas sombrer à Courcelles ! Malgré quelques pénalités manquées, ils reviennent légèrement au score avant les citrons : 14 à 3.
On pense que la mi-temps va remettre de l’ordre dans l’esprit des rouges : il n’en est rien. Au retour des citrons Massiac déjoue complétement : relance des 22 m quand il faut dégager, plaquages ratés, manque d’agressivité…
Vallée verte n’en attendait pas tant et crucifie une première fois le RCM : 14-8.
Une pénalité permet aux hommes de Murol de se rapprochait dangereusement des Cantalous : 14-11.
On n’ose encore attendre une réaction des locaux mais que nenni !!! C’est les vaillants joueurs de Vallée verte qui profitent une nouvelle fois de la défense gruyère Cantalouse pour pointer un essai entre les perches !! 14 -18
Il reste 5 min, et si on se mettait à jouer ?? C’est un peu la réaction des massaicois qui vont camper dans les 5 mètres de Vallée verte pendant les derniers instants de cette partie !! Mais les visiteurs ne lâcheront rien et défendront leur ligne avec vaillance. Résultats : après s’être arrêté plusieurs fois à quelques centimètres de la ligne et après avoir obtenu une dizaine de pénalités, Massiac va rendre le ballon aux courageux visiteurs qui vont s’empresser de l’expédier en touche !!
RCM – Vallée Verte : 14 -18
Une bonne leçon pour les massiacois : avant de penser au bonus offensif, pensons à gagner les matches !!!!

Maintenant nous sommes derniers et à nous de voir ce que nous voulons faire de cette saison …
Rendez-vous pour, espérons-le, une réaction dimanche à Courcelles face à Chamalières !

Le mal récurrent des langeadois, à savoir ne pas marquer sur leurs temps forts leur coûte encore un match bien à leur portée contre une équipe mieux placée au classement et qui ne voulait pourtant pas s’en laisser conter sur leur belle pelouse municipale.
Nonobstant le referee qui mit souvent la main à la poche pour punir des belligérants qui ne demandaient qu’à jouer dans le meilleur esprit alors qu’il eût peut-être été préférable de montrer plus de pédagogie avec des équipes qui n’évoluent qu’en 2ème série régionale et ne possèdent certes pas une maîtrise technique parfaite notamment dans les rucks et sur les placages, le match s’est déroulé dans un parfait esprit et chacun des opposants eut sa mi-temps.
Les varennois voulaient montrer qu’ils évoluaient à domicile et effectuaient une bonne entame concrétisée à la 10ème minute par une pénalité après qu’une autre tentative eût heurté le poteau. Les langeadois tentaient bien de réagir, mais commettaient trop de fautes au sol, ou bien les ballons tombaient et sur les mêlées à suivre ils étaient sanctionnés par des coups francs pour avoir mal écouté M l’arbitre. Butant sur une excellente défense langeadoise, Varennes attaquait à tout va et ajoutait logiquement trois points à la 25ème minute. 6 à 0, score à la mi-temps.
En deuxième période, Langeac faisait parler la puissance de ses avants et de son milieu de terrain et occupait plus souvent le camp adverse et en quelques occasions aurait pu inverser la vapeur, mais, ou la dernière passe était mal ajustée ou le porteur du ballon manquait de soutien efficace pour franchir la ligne. Les jaune et bleu pouvaient même égaliser sur pénalité, mais préféraient jouer à la main contre des vert réduits pour l’instant à 14.
Hormis les problèmes de discipline qu’il faudra bien régler et le manque de concentration et d’application dans des moments cruciaux, les langeadois ont montré des progrès encourageants dans tous les domaines et jouent bien avec leurs moyens du moment. Rendez-vous au stade Léo Lagrange le 6 novembre contre un autre club de l’Allier, Lapalisse.

Blanzat 23 – Pays de Thiers 20

Fiche technique :
30 octobre 2011, 16 heures.
Temps sec.
Arbitre : M. Jeudi.
Score à la mi-temps : 13 - 8.
Bonus défensif pour Thiers.

Points :
BAC : Deux essais (Barrière), deux transformations (Labalte) et trois pénalités (Labalte).
Adversaire : Un essai et cinq pénalités.

Bilan disciplinaire :
BAC : Un carton blanc (Quinet).
Adversaire : Un carton blanc.

Equipe :
1 Filippi - 2 Raymond - 3 Khalfi - 4 Pegny - 5 Pilandon
6 Montavit - 7 Quinet © - 8 Girard - 9 Pradat - 10 Labalte
11 Sabatier - 12 Rochefort - 13 De Oliveira - 14 Mouat - 15 Barrière
Remplaçants : 16 De Carmo - 17 Tosoni - 18 Ahond
19 Caignol - 20 Boulier - 21 Rodier M - 22 Thomy

Résumé :
Ambiance de fête ce dimanche au stade de la Croix Saint-Géraud. En effet, en « lever de rideau » de la rencontre entre le BAC et le Pays de Thiers Rugby, l’antre blanzatoise avait l’honneur d’accueillir un match de championnat espoirs entre les jaunards de l’ASM et l’USAP. Le beau temps étant de la partie, une affluence record garnissait les abords des mains courantes et, bien entendu, ceux de la buvette qui avait pour l’occasion été pourvue d’une annexe. Aux grands maux, les grands remèdes ! Il faudra fouiller les archives et interroger les mémoires de nos glorieux anciens (une fois ceux-ci sortis des brumes alcoolisées dans lesquelles ils se trouvent probablement aujourd’hui suite à la troisième mi-temps) mais c’est sûrement la première fois qu’autant de spectateurs se pressaient sur la rive sud du Bédat.

Le public, tout acquis à la cause des jeunes clermontois, ne fut pas déçu puisque ses protégés l’emportèrent sur le score de 28 à 20. La voie à suivre pour les blanzatois ? En tout cas, il était clair que les jaunes et noirs, arborant un nouveau maillot pour l’occasion, n’avaient pas le droit à l’erreur. En effet, un début de saison que les plus optimistes qualifieront de mauvais laissait le BAC à la place de lanterne rouge au moment de rencontrer de thiernois qui descendent directement de l’échelon supérieur. Il était donc impératif de faire abstraction du contexte festif de la journée et d’obtenir un résultat positif. Une bonne nouvelle toutefois puisque la feuille de match des jaunes, malgré quelques absences, présentait le retour de neuf joueurs absents à Murol deux semaines plus tôt.
Les locaux montrent qu’ils sont conscients des enjeux et ouvrent rapidement la marque. Suite à une touche bien captée, Victor De Oliveira, dans son style caractéristique (ventre en avant, tête baissée, tout à fond), va péter au centre et libère dans le mouvement. L’action part au large et Mathieu Barrière, bien décalé, lance une accélération foudroyante et va aplatir. Nul doute que le fait d’être libéré de la charge du jeu au pied a libéré notre arrière, habituellement stressé dès qu’il passe sous les 2g/l. Ce qui, fort heureusement, est des plus rares.

Après une période de domination blanzatoise, les thiernois se reprennent et vont profiter d’un moment d’inattention sur une touche pour envoyer leur pilier en terre promise. La fin de première mi-temps verra surtout un duel de botteurs. En effet, le BAC a beau régner en maître en touche et mettre en difficulté la mêlée adverse, l’équipe commet un nombre incalculable de fautes au sol. On citera un certain François F., marseillais d’origine dont nous tairons l’identité, qui remplace son traditionnel « J’ai glissé chef » par un « Je suis tombé mais sans faire exprès » qui ravit ses nombreux fans mais désespère M. Jeudi, arbitre du jour. Fort heureusement, les botteurs visiteurs ne sont pas en veine, au contraire de Julien Labalte. L’ouvreur, disparu depuis le début de saison (La rumeur parle d’une greffe du foie ou d’un syndrome du genou « Forlay – Labalte »), inscrit 8 points au pied. A la mi-temps, Blanzat mène 13-8.

Un avantage maigre qui promet une fin à suspens aux nombreux spectateurs ayant décidé de rester après le match de l’ASM, sans doute autant pour assister à la prestation des blanzatois qu’à cause des deux buvettes qui fournissent sans relâche une boisson gazeuse à base houblon. La seconde mi-temps voit le BAC toujours autant pénalisé. C’est finalement le capitaine blanzatois qui écope d’un carton blanc pour l’ensemble de l’œuvre de son équipe et rentre sur le banc sous les huées et quolibets des supporters (Bizarrement, des supporters de Blanzat). Thiers écope quasi immédiatement de la même sanction et une dizaine de minutes se jouent à 14 contre 14.

Les artilleurs visiteurs ayant retrouvé la mire, l’écart se réduit dangereusement. C’est alors que Mathieu Barrière décide de nous montrer à nouveau qu’être chétif permet d’aller plus vite. Il accélère, dépose la ligne de défense puis son vis-à-vis et va planter un essai de 70 mètres. L’analyse d’urine post-match se révèlera positive à l’EPO (Eau - Pastis - Olives) sans toutefois invalider le résultat de la rencontre. Rencontre qui se tend sur la fin avec quelques échauffourées qui restent quand même assez sporadiques (Le mot du jour, à vos dictionnaires). A 23-20, Thiers a une occasion d’égaliser mais le ballon fuit les perches alors que tout le stade retient son souffle (A part ceux qui sont restés le regard tourné vers les serveuses de la buvette ou vers Jamie Cudmore et Martin Scelzo venus supporter leurs jeunes troupes).

Chamalières tout près de l’exploit face au Stade Clermontois

Certes, c’est une nouvelle défaite qu’ont concédé les chamaliérois, qui plus est sur leur pelouse. Mais celle-ci semble bien différente des précédentes. Face à l’ogre Stade Clermontois, vainqueur de toutes ses rencontres par plus de dix points d’écart, Chamalières n’a rompu qu’une seule fois, en début de partie, sur une attaque adverse, avant de repartir au combat et de ne plus rien lâcher.

Il faut dire que l’attrayante affiche avait attiré du beau monde au Stade Chatrousse, ou de nombreux anciens des deux clubs étaient réunis en compagnie de plusieurs jeunes chamaliérois.

La première période voyait les offensives des rouges et bleus contrées par la véhémence des avants locaux et l’abnégation de leur trois quarts à s’accrocher en défense. Une cohésion d’état d’esprit qui fit plaisir à voir à beaucoup et qui est sans doute la clé du court revers de ce dimanche qui aurait assurément pu prendre une autre ampleur sans la farouche volonté chamalièroise.

A 0-7 à la pause, chacun sentait bien qu’il y avait un coup à jouer face au leader invaincu, d’autant que de nouveaux échecs aux poteaux avaient été subis par les rouges et blancs. Le botteur stadiste n’était d’ailleurs pas plus en réussite, entretenant l’espoir des joueurs du Président Gonzalvo.

Au retour des citrons les débats s’envenimaient quelque peu. L’« expérience » de quelques stadistes, ressurgis d’une autre époque, durcissait nettement le jeu. L’arbitre de la rencontre donnait donc du carton à tour de bras, sans pour autant que les rouges et blancs ne parviennent à faire évoluer le planchot.

Pourtant, en fin de partie, une pénalité de Benoît Klocner, qui avait déjà failli en réussir une très difficile, relançait les siens (3-7). En difficulté, le Stade Clermontois se mettait encore à la faute. Le « money time » cher aux américains voyait les locaux progresser par leurs avants, de touche en regroupements puis en pénalités, jusqu’aux cinq mètres visiteurs.

Hélas ! Cette belle série offensive n’était pas couronnée du succès espéré par les supporters rouges et blancs. Clermont revenait même dans le camp chamalièrois pour une série de mêlées, et il fallait toute la volonté des coéquipiers de Kéo Saysana, impérial dans cet exercice tout au long de l’après-midi, pour ne pas perdre un point de bonus défensif plus que mérité (3-7 score final).

Dès dimanche prochain à Massiac, les joueurs chamaliérois seront de nouveau confrontés à une tâche compliquée. Souhaitons qu’avec la même implication de chacun, la même volonté de résister et de combattre, l’issue de la rencontre soit plus positive.

Les deux derniers matchs contre Chamalières et à Varennes avaient fait apparaître de nets progrès pour une équipe de Langeac jouant avec ses moyens et essayant de pratiquer un rugby structuré. Contre Lapalisse, les actions construites n’ont été que sporadiques et le jeu trop inconstant pour déstabiliser une équipe expérimentée et plus complète dans toutes ses lignes.

J Vialle marquait bien un essai en bout de ligne à la 70ème minute, mettant le score à parité 8 à 8 et l’on aurait pu croire les jaune et bleu capables de le conserver et même de gagner sur le fil, mais sur une attaque langeadoise le referee leur sifflait une énième faute sur la ligne des 50 mètres, faute contestable et contestée, ce qui mettait l’artilleur lapalissois en bonne position des 40 mètres en face des poteaux. 11 à 8 à 3 min de la fin. Rien n’était perdu et les jaune et bleu jetaient leurs dernières forces dans la bataille et sur une attaque en ligne sur les 22 mètres adverses, bien trop à plat et oubli de fixer les défenseurs, un centre lapalissois interceptait et filait entre les perches. 18 à 8 à la 78ème minute, score final.
Auparavant, la bonne chambrée de spectateurs n’avait guère eu de raisons de vibrer pour le jeu pratiqué, balles tombées et nombreuses pénalités rythmant le match. A la première minute les jaune et bleu se mettaient à la faute et encaissaient leurs 3 premiers points et comme d’habitude ne savaient pas profiter de leurs moments de domination même si une pénalité de J Vialle heurtait le poteau. Une incursion dans le camp altiligérien amenait les élavérins près de la ligne des joueurs de Langeac qui commettaient la faute, maul écroulé, touche à suivre, attaque classique et essai en bout de ligne. 8 à 0. J Vialle réduisait le score avant les citrons. 8 à 3.
On connaît la suite et ce championnat est bien mal engagé pour des langeadois trop indisciplinés et pas assez maîtres de leur jeu. Dimanche prochain à Blanzat, il faudra serrer les rangs pour ne pas revenir encore une fois bredouille.

Dans la foulée de son encourageante prestation face au Stade Clermontois, l’équipe chamalièroise se rendait à Massiac, sur les terres du capitaine du jour Christophe Mazin, avec l’espoir d’obtenir un résultat plus bénéfique sur le plan comptable.

L’entame des locaux ne laissait cependant que peu d’espoirs aux supporters rouge et blancs ayant bravé les conditions climatiques peu enthousiasmantes de ce dimanche après-midi. La volonté offensive cantalienne était très claire et basée sur les valeurs habituelles de combat et d’agressivité des finalistes de 3ème série 2010.

Le Stade Chamalièrois se montrait toutefois plus appliqué et courageux en défense que lors de ses dernières visites à Massiac, et les locaux peinaient ainsi à concrétiser leur domination territoriale du fait de plusieurs approximations, notamment dans le jeu au large.

Qui plus est, le botteur jaune et vert manquait la cible en position bien placée à trois reprises au cours de ce premier acte. Chamalières procédait par contres, emmené par un Eric Louchart des grands jours omniprésent à la récupération, ou par de belles offensives au large lors desquelles la pointe de vitesse de David Coquillet en bout de ligne fit des ravages.

Toujours à la peine dans la conclusion de leurs actions, les rouges et blancs pouvaient toutefois compter sur leur jeune perle Benoît Kloeckner pour concrétiser sur pénalité leurs rares incursions dans le camp local au tableau d’affichage. Le score à la pause était ainsi de 9 à 0 pour Chamalières.

Le second acte plongeait le public dans une certaine léthargie que beaucoup s’efforcèrent de contrer à l’aide du réputé vin chaud massiacois. Aux attaques infructueuses s’ajoutait pour les cantaliens un nouvel échec face aux perches du successeur du malheureux botteur du premier acte.

Patiente, Chamalières s’efforçait surtout de ne pas faire de gaffe pour décrocher un premier succès sur la pelouse de Massiac à la faveur d’une ultime pénalité de Benoît Kloeckner (12-0 score final). Une victoire qui fait du bien au moral… et qu’il faudra confirmer dès dimanche prochain à Chatrousse face à l’étonnante équipe promue de la Vallée Verte, qui a glané ce week-end sa quatrième victoire en six journées !

Temps couvert et terrain gras.
Arbitre : M. Rodriguez.
Score à la mi-temps : 3 - 0.
Pas de point de bonus.

Points :
BAC : Aucun point marqué.
Adversaire : Un essai et deux pénalités.

Bilan disciplinaire :
BAC : Un carton jaune (Quinet) et un carton blanc (Mathieu).
Adversaire : Un carton jaune et un carton blanc.

Equipe :
1 De Carmo - 2 Raymond - 3 Khalfi - 4 Pegny - 5 Quinet ©
6 Montavit - 7 Ahond - 8 Girard - 9 Pradat - 10 Labalte
11 Koillas - 12 Sabatier - 13 Mouat - 14 Bert - 15 Thomy
Remplaçants : 16 Saint-Martin - 17 Roux - 18 Derouey
19 Caignol - 20 Mathieu - 21 Anglard

Résumé :
Après avoir enfin empoché leur première victoire de la saison, le BAC se devait de confirmer lors de son déplacement à Saint-Pourçain. Il y eut quelques craintes sur la tenue de ce match suite aux trombes d’eau qui noyaient la France depuis deux jours. A tel point qu’une petite blague de certains joueurs de première ligne et amateurs d’apéro (pléonasme) mit en émoi toute l’équipe dirigeante qui chercha à savoir si la Sioule avait débordé ! Mais la rencontre eut finalement lieu même si l’on put se demander si le temps humide n’avait découragé une partie des arrières, la ligne de trois-quarts étant décimée.

De toute manière, le ballon glissant et les montées défensives rapides des deux équipes n’engagent pas vraiment au jeu au large. L’entame de match est assez pauvre en occasions de scorer et la marque s’en ressent. Seul Julien Labalte parvient à trouver un bon trou mais, n’ayant pas pu trouver de relai, il est stoppé à 10 mètres de l’en-but. Saint-Pourçain fait quelques fautes au sol et écope finalement d’un carton blanc une dizaine de minutes avant la mi-temps. Jouer en supériorité numérique ne réussit pas aux jaunes et noirs puisqu’ils encaissent les premiers points du match sur pénalité avant de recevoir également un carton blanc.

La pause intervient sur le score de 3-0 et tout reste donc à faire. Saint-Pourçain plante une première banderille en débordant sur l’aile. Toutefois, l’attaquant local est stoppé à quelques mètres de la ligne par Loïc Quinet qui, poussé par son amour du beau geste, réalise un placage certes impressionnant et inédit mais également remarquablement irrégulier. Fort heureusement, la réponse des rouge et noir, digne des grandes heures de Benoît Sabatier (lancer de ballon et début de bagarre), permet à l’arbitre de retourner la pénalité. Le capitaine blanzatois et l’ailier bourbonnais se voient offrir dix minutes de repos à cette occasion.

Les locaux vont revenir dans la partie de terrain adverse et inscrire trois nouveaux points. Le BAC domine tout de même par intermittence, en se concentrant plus qu’à l’accoutumée sur le jeu d’avant. La défense du SCSP tient bon et il semble que le BAC va devoir une nouvelle fois se contenter du bonus défensif. Mais cette récompense amplement méritée va leur être soufflée sur la dernière action du match. Profitant d’un soudain laxisme arbitral sur le jeu au sol et d’une faille dans la défense de Blanzat, Saint-Pourçain inscrit le seul essai du match et clos la marque sur le score de 11-0.

A noter le carton jaune foncé pour le manque de fair play de certains dirigeants locaux : L’eau n’étant pas buvable suite aux récentes précipitations, ils durent aller acheter de l’eau minérale en urgence. Toutefois, seules quelques rares bouteilles furent données à l’équipe de Blanzat tandis que les rouges et noirs pouvaient se désaltérer sans problèmes

Rémi a écrit:et chamalieres?

Temps ensoleillé.
Arbitre : M. Barillot.
Score à la mi-temps : 24 - 12.
Bonus défensif pour Langeac.

Points :
BAC : Trois essais (Montavit, Barrière, de pénalité), trois transformations (Labalte) et une pénalité (Labalte).
Adversaire : Trois essais et une transformation.

Bilan disciplinaire :
BAC : Un carton jaune (Pradat) et un carton blanc (De Oliveira).
Adversaire : Un carton jaune et deux cartons blancs.

Equipe :
1 Filippi - 2 Girard © - 3 Raymond - 4 Roux - 5 Quinet
6 Pipet - 7 Ahond - 8 De Oliveira - 9 Pradat - 10 Labalte
11 Montavit - 12 Rochefort - 13 Mouat - 14 Sabatier - 15 Barrière
Remplaçants : 16 Hauville - 17 Caignol - 18 Khalfi
19 Bert - 20 Thomy

Résumé :
En cette mi-novembre, on pourrait s’attendre à ce qu’une pluie soutenue noie le stade de la Croix Saint-Géraud, faisant passer les 30 participants dominicaux pour une poignée de curistes tentant de prendre soin de leur grain de peau à coups de bains de boue. Mais il n’en fut rien puisque l’astre solaire dardait ses rayons sans discontinuer, invitant plus à flâner dans les chemins de randonnée ou à se prélasser à quelques mètres d’un barbecue qu’à jouter sur le terrain. Sans doute était-ce l’une des raisons de l’hécatombe qui frappait l’effectif du BAC de plein fouet, laissant deux places vacantes sur le banc. Un comble lorsque l’on sait l’importance de ce match pour ces deux équipes bien ancrées dans les profondeurs du classement avec sept points en six matchs !

L’entame laisse d’ailleurs à penser que les jaunes et noirs ne sont pas conscients de l’enjeu. Ils enchaînent quelques fautes et se retrouvent acculés à leur en-but. Langeac ne se fait pas prier et ouvre immédiatement la marque. Peut-être était-ce la piqure de rappel nécessaire ? Toujours est-il que Blanzat ne tarde pas à réagir et le fait avec force. Sur un ballon de récupération, Fabien Ahond accélère et passe à son ex compère de la troisième-ligne Adam Montavit qui va aplatir. C’est ensuite Mathieu Barrière qui aggrave le score et nous lui laissons le soin de relater cette action lui-même : « 8-9-15 raffut au 10 et cad deb a l'arrière ». Sans doute cette action a-t’elle été rendue possible grâce à la montée d’adrénaline causée par son nouveau tour de magie au pied quelques instants avant : Feinte de frappe du droit suivie d’un immédiat coup de pied rasant de l’extérieur du gauche.

Langeac recule de plus en plus et multiplie les fautes sur sa ligne. Julien Labalte passe une pénalité puis, suite à un hors-jeu sur un coup de pied, l’arbitre accorde un essai de pénalité à Blanzat. A 24-5, la cause semble entendue et les locaux se dirigent vers une victoire aisée avec le point de bonus comme nouvel objectif. Toutefois, Langeac remet la pression en enchaînant le jeu au près. Victor De Oliveira et l’un de ses adversaires écopent d’un carton blanc avant que les visiteurs ne reviennent à 24-12 juste à la mi-temps.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la seconde mi-temps sera moins prolifique. Sans doute un peu gêné par le manque de solutions de rechange, Blanzat baisse petit à petit de pied. Dans le même temps, Langeac se reconcentre sur le jeu viril qui l’a rendu célèbre. Le résultat est que les acteurs des deux équipes sont plus concentrés pour distribuer coup de crampons et de poing dans les regroupements qu’à envoyer du jeu. L’arbitre du jour se voit contraint de distribuer quelques cartons, notamment à Gilles Pradat, « passé sous les roues » sur un ballon porté. Le numéro 8 visiteur ressuscita même la légende du joueur cannibale en mordant l’un de ses adversaire dans un regroupement. Celui-ci fut désinfecté au Ricard dès le coup de sifflet final avant d’être envoyé dans un centre de dépistage bactériologique pour que l’on s’assure qu’il n’a contracté aucune maladie.

Dans cette bouillie de jeu, les jaunes et bleus réussissent à se rapprocher au score en jouant intelligemment un petit côté. Ils vont également voir une pénalité s’écraser sur le poteau puis s’offrir une grosse séance de siège en toute fin de match. Blanzat va s’arc-bouter en défense et profiter du manque de maîtrise des nerfs de certains adversaires pour tenir sa ligne et s’offrir une victoire difficile mais capitale.

Désillusion pour Chamalières face à la Vallée Verte

Après deux bons matchs, le Stade Chamalièrois a sombré sur ses terres face à une rugueuse formation de la Vallée Verte qui s’est imposée sur la marque de 23 points à 6.

L’entame des visiteurs était fidèle à leur réputation : un solide paquet d’avants bien organisé dont la domination provoquait des pénalités à répétition. Le botteur murolais n’était cependant pas en réussite et subissait deux échecs lors des cinq premières minutes.

Chamalières sortait un peu la tête de l’eau et scorait la première par un drop de Benoît Kloeckner à la sixième minute. La Vallée Verte répliquait rapidement puis marquait un essai par ses avants pour mener 10 à 3 après 17 minutes.

La domination du huit de devant visiteur était affligeante, hormis peut-être en mêlée. En l’absence de deux de leurs cadres majeurs, les avants chamalièrois ont clairement manqué d’un leader capable de transcender ses coéquipiers. Contrairement à leurs trois quarts, plutôt tranchants lors de leurs rares interventions des quarante premières minutes, notamment par Mathieu Dejardin.

Une première période maîtrisée par les joueurs de la Vallée Verte sur un rythme très lent mais d’autant plus efficace que les rouges et blancs ne scoraient plus lors de leurs tentatives au but. Les citrons débarquaient ainsi sur la marque logique de 13 points à 6 pour les verts de Murol.

Des visiteurs qui signaient leur retour sur le pré par un jeu au pied longue distance qui contraignait Chamalières à remonter les ballons. Des munitions dont ne profiteront pas les arrières stadistes, tandis que sur pénalité, leurs avants s’enferraient régulièrement en solitaire sur les roublards adverses qui n’en demandaient pas tant.

Une pénalité réussie de chaque côté portait le score à 6-16 à vingt minutes du terme. Hélas ! Malgré le retour remarqué de Rémy Bernard, dont la puissance fit rage dans plusieurs rucks, et la belle entrée volontaire de Christophe André, Chamalières subissait toujours la loi des avants de la Vallée Verte qui se voyaient accorder un nouvel essai peut-être litigieux mais en tous cas anecdotique, pour un score final de 23 à 6 en faveur des visiteurs.

Tandis que se profile dimanche prochain la venue de Varennes, actuel troisième de la poule, avant un périlleux déplacement à Lapalisse, cette troisième défaite à domicile place forcément les chamalièrois en position de favori pour la relégation, malgré le fait que sept journées seulement n’aient été disputées. Si chacun d’entre nous semble persuadé, sans doute à juste titre, que nous valons mieux, il faudra obligatoirement reproduire de belles prestations pour le prouver sur le terrain. Et retrouver un mental de combattant… à l’image du « trophée pompe à vélo » délaissé depuis deux semaines et carrément non décerné hier soir !